Georges de Bellerive pratique la voyance pure, par voie directe, sans le support des tarots ou de la boule de cristal. Il se sent investi de la mission sacrée de donner aux autres ce qu'il a reçu. Il a une très haute idée de son apostolat qu'il ne considère pas comme un «métier», car pour le pratiquer il ne faut pas d'apprentissage. "On naît voyant... Je dois donner ma voyance comme d'autres donnent leur sang."
Paradoxalement, si Georges de Bellerive tient à marquer sa différence, son originalité, son droit à braver la normalité par une pratique occulte, il souhaite pourtant que la parapsychologie soit reconnue comme activité légale, et comporte une déontologie rigoureuse, contrôlée, voire sanctionnée. Il y a quelques années, le voyant accepta d'être confronté à une équipe de six chercheurs en sciences humaines qui, durant des mois, sous la direction de François Laplantine, étudièrent, disséquèrent son comportement et son art. A la fois sujet d'observation et observateur lui-même, Georges de Bellerive participa activement à cette passionnante expérience, qui donna naissance à un livre désormais célèbre: Un Voyant dans la Ville (Editions Payot).