2 - Preuve de l'existence de Dieu

France

Le Livre des Esprits paraît en 1857. Il est signé par Allan Kardec qui déclare avoir systématisé les dictées des Esprits et tout d'abord celles de l'Esprit de la Vérité.

L'ouvrage est divisé en quatre grandes parties :

  • Les causes premières
  • Monde spirite ou des esprits
  • Lois morales
  • Espérance et consolations.

 

Résumé de la planche

La première partie consacrée aux causes premières commence par un premier chapitre sur Dieu. Après la définition, on demande aux Esprits comment on peut prouver que Dieu existe et Kardec rajoute :

« Pour croire en Dieu, il suffit de jeter les yeux sur les oeuvres de la création. L'univers existe, il a donc une cause. Douter de l'existence de Dieu, serait nier que tout effet a une cause, et avancer que rien a pu faire quelque chose. Si le sentiment de l'existence d'un être suprême n'était que le produit d'un enseignement, il ne serait pas universel, et n'existerait, comme les notions des sciences, que chez ceux qui auraient pu recevoir cet enseignement. »

Planche

Preuve de Dieu

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Réflexion spirituelle

Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans le livre La Genèse, les miracles et les prédictions d'Allan Kardec, chapitre 3, Dieu :

« Partout on reconnaît la présence de l'homme à ses ouvrages. L'existence des hommes antédiluviens ne se prouverait pas seulement par des fossiles humains, mais aussi, et avec autant de certitude, par la présence dans les terrains de cette époque, d'objets travaillés par les hommes ; un fragment de vase, une pierre taillée, une arme, une brique suffiront pour attester leur présence. À la grossièreté ou à la perfection du travail, on reconnaîtra le degré d'intelligence et d'avancement de ceux qui l'ont accompli. Si donc, vous trouvant dans un pays habité exclusivement par des sauvages, vous découvriez une statue digne de Phidias, vous n'hésiteriez pas à dire que des sauvages étant incapables de l'avoir faite, elle doit être l'oeuvre d'une intelligence supérieure à celle des sauvages. Eh bien ! en jetant les yeux autour de soi, sur les oeuvres de la nature, en observant la prévoyance, la sagesse, l'harmonie qui président à toutes, on reconnaît qu'il n'en est aucune qui ne dépasse la plus haute portée de l'intelligence humaine. Dès lors que l'homme ne peut les produire, c'est qu'elles sont le produit d'une intelligence supérieure à l'humanité, à moins de dire qu'il y a des effets sans cause. »