Joanna Mills est une jeune femme du Midwest, à la forte personnalité, décidée à découvrir la vérité qui se cache derrière les visions de plus en plus terrifiantes qui la hantent. Elle a entamé une belle carrière comme représentante dans une société de camions. Mais sa vie privée est difficile ; éloignée de son père, harcelée par son ex-petit ami, peu entourée, Joanna craint de perdre le contrôle. Elle voit, et ressent, le meurtre brutal d'une jeune femme qu'elle n'a jamais rencontrée, aux mains d'un tueur sans merci - un homme qui semble avoir choisi Joanna comme sa prochaine cible. Décidée à se battre, Joanna est guidée par ses cauchemars jusqu'à la ville natale de la jeune femme assassinée : La Salle, au Texas. Une fois là-bas, elle est attirée par un étranger, Terry et va découvrir que certains secrets ne peuvent être enterrés, certains esprits ne peuvent mourir, et que le meurtre qu'elle cherche à élucider est peut-être bien le sien.
thème spirite évoqué : les rêves.
Il est bien rare d’avoir des rêves aussi précis dans la réalité. Dans ce film, ils servent bien la cause pour démêler le vrai du faux.
Note du centre : 2 / 6
Liens avec le Livre des médiums d’Allan Kardec, chapitre 4, les manifestations visuelles : « Les apparitions, proprement dites, ont lieu à l'état de veille, et alors qu'on jouit de la plénitude et de l'entière liberté de ses facultés. Elles se présentent généralement sous une forme vaporeuse et diaphane, quelquefois vague et indécise ; c'est souvent, au premier abord, une lueur blanchâtre dont les contours se dessinent peu à peu. D'autres fois les formes sont nettement accentuées, et l'on distingue les moindres traits du visage, au point d'en pouvoir faire une description très précise. Les allures, l'aspect, sont semblables à ce qu'était l'Esprit de son vivant.
Pouvant prendre toutes les apparences, l'Esprit se présente sous celle qui peut le mieux le faire reconnaître, si tel est son désir. Ainsi, bien que, comme Esprit, il n'ait plus aucune infirmité corporelle, il se montrera estropié, boiteux, bossu, blessé, avec des cicatrices, si cela est nécessaire pour constater son identité. Esope, par exemple, comme Esprit, n'est pas difforme ; mais si on l'évoque en tant qu'Esope, aurait-il eu plusieurs existences depuis, il apparaîtra laid et bossu, avec le costume traditionnel. Une chose remarquable, c'est qu'à moins de circonstances particulières, les parties les moins dessinées sont les membres inférieurs, tandis que la tête, le tronc, les bras et les mains, sont toujours nettement accusés : aussi ne les voit-on presque jamais marcher, mais glisser comme des ombres. Quant au costume, il se compose le plus ordinairement d'une draperie se terminant en longs plis flottants ; c'est, du moins, avec une chevelure ondoyante et gracieuse, l'apparence des Esprits qui n'ont rien conservé des choses terrestres ; mais les Esprits vulgaires, ceux que l'on a connus, ont généralement le costume qu'ils avaient dans la dernière période de leur existence. Souvent ils ont des attributs caractéristiques de leur élévation, comme une auréole, ou des ailes pour ceux que l'on peut considérer comme des anges, tandis que d'autres ont ceux qui rappellent leurs occupations terrestres : ainsi un guerrier pourra apparaître avec son armure, un savant avec des livres, un assassin avec un poignard, etc.. Les Esprits supérieurs ont une figure belle, noble et sereine ; les plus inférieurs ont quelque chose de farouche et de bestial, et quelquefois portent encore les traces des crimes qu'ils ont commis ou des supplices qu'ils ont endurés. La question du costume et de tous ces objets accessoires est peut-être celle qui étonne le plus ; nous y reviendrons dans un chapitre spécial, parce qu'elle se lie à d'autres faits très importants. »