Après le décès de leur mère, Annie se laisse convaincre de retourner dans la maison familiale pour rendre un ultime hommage à la défunte. Dans la chambre d'enfant, la jeune fille est dérangée par une présence inquiétante. Alors qu'elle sollicite l'aide d'un policier du coin et d'une voyante pour mener l'enquête, elle va bientôt découvrir que ces mystérieux incidents font émerger des cauchemars réprimés depuis longtemps et lèvent le voile sur un secret de famille troublant.
thème spirite évoqué : manifestation d’Esprits.
Les manifestations de l’Esprit sont convaincantes, elles ne sont pas exagérées, un film intéressant.
Note du centre : 3 / 6
Liens avec la revue spirite numéro 2/2013 : « Le 21 février 1977 à 21h00, par une froide nuit d’hiver, les sapeurs-pompiers de Chicago répondent à l’appel de résidents d’un immeuble du centre-ville. Quand les pompiers arrivent sur place, ils constatent qu’un appartement du dernier étage est en flamme. À l’intérieur de l’appartement, un matelas placé au milieu du salon est en feu. L’appartement semblait inoccupé mais très vite, les pompiers font une horrible découverte. Sous le matelas, ils trouvent le corps sans vie de la locataire de l’appartement. Elle avait été étranglée. L’incendie avait été allumé pour brouiller les pistes et effacer les empreintes. La victime s’appelle Térésita Basa.
Née aux Philippines, elle est venue aux États-Unis car elle avait trouvé du travail en tant que thérapeute à l’hôpital Edgewater de Chicago en 1960. Estimée par ses collègues, elle était aussi appréciée par les malades de l’hôpital. Elle passait beaucoup de temps avec eux et se montrait très patiente et attentive. Elle ne semblait pas avoir d’ennemis, en tout cas jusqu’à cette terrible nuit du 21 février. La fumée et le feu avait supprimé toutes les empreintes et rien ne semblait avoir été volé dans cet appartement. L’inspecteur en charge de l’enquête Joe Stachula n’avait jamais vu un cas comme celui-ci. Le seul véritable indice trouvé était une note de Térésita Basa sur un calepin indiquant qu’elle essayait d’obtenir des billets de théâtre pour une personne dont les initiales étaient « A.S ». L’autopsie révéla que la victime n’avait pas été violée. Il n’y avait donc aucun mobile apparent pour ce meurtre et pas d’indice matériel. Le premier suspect était son petit ami, mais après l'avoir entrevue, la police s'est rendu compte qu'il n'était pas le tueur. L’enquête piétinait. Mais cinq mois après, l’inspecteur reçu un appel étrange qui allait le faire pénétrer dans l’univers des manifestations spirites.
L’appel venait d’un médecin dont l’épouse connaissait très bien Térésita Basa. Toutes deux travaillaient dans le même hôpital. Le médecin en question s’appelle Enrico Bordes et son épouse Alisia. Celle-ci décrivit à l’inspecteur une série d’évènements incroyables qui auraient eu lieu après le meurtre de Térésita. Une nuit, Alisia venait de terminer huit heures de garde à l’hôpital. N’ayant que quelques heures devant elle et étant fatiguée, elle décida de faire une courte sieste. Dès qu’elle eut les yeux fermée, elle sentit une présence. C’était l’esprit de Térésita. Elle la regarda droit dans les yeux. Ne savant que faire, Alisia commença à prier. L’esprit de Térésita ne dit aucun mot, et s’en alla.
Deux semaines après cette apparition, Alisia vécut une nouvelle expérience. Se sentant fatiguée, elle alla se coucher. Son mari inquiet vint voir si tout allait bien. En la questionnant à ce titre, il remarqua alors que sa voix était différente. « Aidez-moi » disait-elle. Elle parla en tagalog, dialecte de sa langue native des Philippines Son mari l’interrogea alors : « Comment t’appelles-tu ? ». « Je m’appelle Térésita Basa » répondit-elle. « Il faut prévenir la police. La police n’arrive pas à trouver mon assassin. Il faut leur dire qu’il s’appelle Alen Schowery. Dites-leur qu’il est infirmier au Edgewater Hôpital ». Sa femme se réveilla à l’issue de cette première séance qui dura 30 minutes. Elle ne se souvenait de rien. Son mari décida de ne pas donner suite au témoignage de cet esprit étranger. Lors d’une deuxième séance intervenant dans les mêmes conditions, la voix de Térésita était devenue plus insistante. S’adressant au mari d’Alisia, elle le questionna : « Pourquoi ne vas-tu pas voir la police ? ».
Il lui répondit qu’il ne pouvait pas l’aider et que la police ne pouvait rien faire sans preuve. «Je vais te donner des preuves » répondit-elle. La voix révéla en fait que les preuves, c’était ses bijoux. « Après m’avoir tuée, il m’a volé mes bijoux et il les a donnés à sa petite amie ». Le mari d’Alisia alla rapporter le contenu de ces échanges à l’inspecteur de police. Mais comment faire pour consigner cela dans un rapport officiel ? L’inspecteur décida de faire une enquête sur Alen Schowery.
Celui-ci fut donc soumis à un interrogatoire serré. Non seulement, il la connaissait, mais en plus il habitait non loin de chez elle. Il avoua qu’il devait se rendre chez elle le soir du meurtre pour réparer sa télé, mais n’ayant pas les outils appropriés, il rentra chez lui. Sa petite amie fut également interrogée. Elle avoua avoir eu de son compagnon de nombreux bijoux en cadeau.
La famille de Térésita Basa fut alors invitée au commissariat pour inspecter les bijoux qu’Alen Schowery avait offert à sa petite amie. La famille reconnut immédiatement un gros collier de Jade que Térésina portait souvent sur elle et par la suite, plusieurs autres bijoux notamment la bague de Térésita. Devant ces preuves flagrantes, Alen Schowery fit des aveux complets. Mais durant le procès, le tueur plaida non coupable, prétextant « que le témoignage d’un esprit ou d’un fantôme ne peut être recevable ». Le jury en décida autrement et le condamna à 14 ans de prison. »