Sixième sens

The Sixth Sense, États-Unis, 01 mars 1999

Un psychiatre un peu perdu cherche auprès d’un jeune garçon à comprendre sa situation, celui-ci est médium, il voit les esprits et les entend.

thème spirite évoqué : la difficulté de se reconnaître dans l’au-delà

Critique

Le ton est juste, un film à voir absolument qui pour une fois montre les désincarnés comme des êtres normaux. C’est vraiment excellent.

Note du centre : 5 / 6

Réflexion spirituelle

Lien avec le Livre Histoire du spiritisme de Conan Doyle, chapitre 16, les grands médiums :

« Avant cela, mes façons étaient celles d'un garçon plein de joie ; mais dès que je me trouvai en présence des « enquêteurs », un sentiment étrange et mystérieux me gagna dont je ne pus me débarrasser. Je m'assis à la table, décidé à tout arrêter si quoi que ce soit se produisait. Quelque chose se produisit mais j'étais impuissant à l'empêcher. La table commença à montrer des signes de vie et de vigueur ; elle s'éleva soudain et commença à grimper en l'air sans arrêt jusqu'à ce que nous soyons obligés de nous lever pour l'atteindre. Cela se passa en plein sous la lumière des becs de gaz. Elle répondit ensuite intelligiblement à des questions qu'on lui posa et donna bon nombre de communications probantes à des personnes présentes.
Le soir suivant nous vit nous réunir ardemment dans l'attente d'autres manifestations, avec un cercle plus nombreux, car la nouvelle s'était vite répandue que nous avions « vu des fantômes et leur avions parlé », et autres informations du même genre.
Après avoir lu la prière habituelle, je semblai ne plus être de cette terre. Un sentiment parfaitement extatique me gagna et je tombai bientôt dans un état de transe. Tous mes amis étaient novices en la matière et ils essayèrent plusieurs façons pour me faire retrouver conscience, en vain. Au bout d'une demi-heure, je repris conscience, éprouvant un puissant désir de retomber dans l'état antérieur. Nous avions eu des communications qui démontraient de façon probante, pour moi, que l'esprit de ma mère nous était vraiment revenu... je commençai alors à me rendre compte combien fausse – combien totalement vide et dépourvue de spiritualité – avait été ma vie passée et j'éprouvai un plaisir indescriptible à savoir, sans l'ombre d'un doute, que ceux qui avaient quitté la terre pouvaient revenir et démontrer l'immortalité de l'âme. Dans la quiétude de notre cercle familial... nous appréciions pleinement notre communion avec les défunts et nombreuses sont les heures heureuses que j'ai passées de cette manière. »

Bande-annonce