La famille Phillips (un couple et ses trois enfants) est heureuse et équilibrée : l'épouse est très croyante, le mari plutôt agnostique et tous les cinq vont régulièrement à l'église chaque dimanche. Tout bascule le jour où leur petite fille est enlevée et certainement morte au vu de la robe tâchée de sang retrouvée à proximité des lieux sans le corps. A partir de ce moment-là, le mari sombre dans une profonde dépression. Lors d'un voyage qui s'avèrera initiatique, il va trouver "le chemin du pardon" qui redonnera un sens à sa vie.
Thème spirite évoqué : le deuil.
C'est un très beau film, plein d'émotions qui parle à tous, sous la forme d'une Expérience de Mort Imminente décryptée dans les dix dernières minutes.
Note du centre : 4 / 6
Liens avec Après la mort de Léon Denis, chapitre 40, la résignation dans l'adversité :
« La souffrance est une loi de notre monde. Dans toutes les conditions, dans tous les âges, sous tous les climats, l'homme a souffert, l'homme a pleuré. Malgré les progrès sociaux, des millions d'êtres ploient encore sous le poids de la douleur. Les classes supérieures ne sont pas exemptes de maux. Chez les esprits cultivés, la sensibilité, plus éveillée, plus exquise, amène des impressions plus vives. Le riche, comme le pauvre, souffre en sa chair et en son coeur. De tous les points du globe, la plainte humaine monte dans l'étendue. Même au sein de l'abondance, un sentiment d'accablement, une vague tristesse s'empare parfois des âmes délicates. Elles sentent que le bonheur est irréalisable ici-bas, qu'il n'y luit qu'en de fugitifs éclairs. L'esprit aspire à des vies, à des mondes meilleurs ; une sorte d'intuition lui dit que la terre n'est pas tout. Pour l'homme nourri de la philosophie des Esprits, cette intuition vague se change en certitude. Il sait où il va, il connaît le pourquoi de ses maux, la raison d'être de la souffrance. Au-delà des ombres et des angoisses de la terre, il entrevoit l'aube d'une nouvelle vie. »