Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
thème spirite évoqué : Les Esprit perdus
On a fait un film d’épouvante, c’est réussi. La seule note intéressante sur un plan spirite est la démarche du jeune notaire pour aider l’Esprit perdu. Ensuite, l’histoire tourne vite court en malédictions. Cependant, nous rappelons qu’aucun Esprit désincarné peut produire la mort, l’incarné, selon son libre arbitre, décide toujours.
Note du centre : 1 / 6
Lien avec le livre Libération de Chico Xavier, chapitre VIII :
« Quand la commission d’aide qui accompagnait Zenóbia fut prête, nous nous sommes mis en marche vers la vallée des ténèbres et de la souffrance. L´obscurité la plus profonde empêchait de distinguer la concavité. Mais nous entendions les bruits insolites : des gémissements de douleur, des blasphèmes, des imprécations. Il me semblait qu’un grand groupe de malheureux piétinaient le sol, au-dessous de nous. L’âme tourmentée par ces gémissements, nous étions fort effrayés par les paroles. Les autres compagnons, certainement ressentaient des émotions similaires puisque Sœur Zenóbia prit la parole pour expliquer :
- Ces Esprits ne sont pas abandonnés par la divine providence, ne soyez donc pas tristes ; des Esprits supérieurs, infatigables travailleurs de la vérité et du bien visitent souvent ces lieux et convoquent ces Esprits en rébellion pour les amener vers un changement spirituel ; cependant, ils se révoltent et s’endurcissent dans le mal. Leurs lamentations et supplications inspirent un sentiment de compassion. Notre appel est rarement entendu et quelquefois nous essayons de leur imposer de bien agir. Cependant, quand nous les retirons par force de ces lieux, ils nous accusent de viol et d´ingratitude et fuient notre contact et notre influence. »