Le Docteur Kate Forster s'apprête à entamer une nouvelle carrière et une nouvelle vie dans un grand hôpital de Chicago. Son seul regret : abandonner la superbe maison qu'elle avait louée sur les berges d'un lac de l'Illinois... Avant de partir, elle laisse un mot à l'attention du prochain occupant, pour lui demander de faire suivre son courrier et lui indiquer que les empreintes de pattes qui maculent la jetée et le seuil de la maison étaient déjà là avant qu'elle n'y emménage. En prenant possession des lieux, l'architecte Alex Wyler a un choc : la maison, poussiéreuse, sale, ne ressemble en rien à l'image qu'il s'en faisait. Des années plus tôt, Alex avait occupé cette résidence familiale, construite par son père. Il décide de la restaurer sans prêter davantage attention au mystérieux message de Kate...
Thème spirite évoqué : la séparation.
Film lent, une romance dans un espace temps peu crédible.
Note du centre : 1 / 6
Liens avec le livre Après la mort de Léon Denis, chapitre 24, foi et espérance : « La foi, c'est la confiance de l'homme en ses destinées, le sentiment qui le porte vers la Puissance infinie ; c'est la certitude d'être sur la voie qui conduit à la vérité. La foi aveugle est comme un fanal dont la rouge lueur ne peut percer le brouillard ; la foi éclairée est un phare puissant qui illumine d'une vive clarté la route à parcourir. On n'acquiert pas cette foi sans avoir passé par les épreuves du doute, par toutes les angoisses qui viennent assiéger les chercheurs. Il en est qui n'aboutissent qu'à une accablante incertitude et qui flottent longtemps entre des courants contraires. Heureux celui qui croit, sait, voit et marche à coup sûr ! Sa foi est profonde, inébranlable. Elle le rend capable de surmonter les plus grands obstacles. C'est dans ce sens qu'on a pu dire, au figuré, que la foi soulève des montagnes, les montagnes représentant ici les difficultés accumulées sur le chemin des novateurs, les passions, l'ignorance, les préjugés et l'intérêt matériel. »