Traduction de la vidéo de Divaldo du samedi 25 janvier 2025, publiée sur la chaîne de la Maison du chemin, après son hospitalisation pour le traitement de son cancer de la vessie révélé en novembre 2024.
Ce qui m’est arrivé est totalement normal, et ça arrive à beaucoup d’entre nous, sans exception, parce que l’amour de Dieu n’a pas de privilège.
Je me réjouis de la foi religieuse que je pratique : le spiritisme parce qu'après deux ans et quelques mois, Dieu m'a permis de retrouver la santé à un âge très avancé, 97 ans, bientôt 98, dont près de 90 ans au service de la doctrine, donc c’est normal qu’elle nécessite d’être réparée.
Depuis 2 ans, je suis malade, mais je maintiens ma santé émotionnelle. Je ne manque pas à mon travail quotidien spirituel en fonction de mes possibilités, parce que la douleur est une bénédiction que Dieu offre à ces élus. Pendant ces 2 ans, j’ai vu plusieurs médecins qui n’arrivaient pas à me donner de diagnostics, ils se contentaient de me dire que j’avais un organisme admirable. Un grand cardiologue brésilien m’a dit : " votre cœur a de l’énergie pour dépasser les 100 ans ! ."
Un jour, j’étais en train de discuter dans la maison du chemin et j’ai ressenti une forte douleur dans la région rénale, à droite, une douleur aigue, comme si on m’enfonçait 1 coup de poignard. Je comprimais la région douloureuse et la douleur descendait plus bas. Je suis assez résistant à la douleur mais pas là. Le lendemain, je suis allé à l’hôpital et après analyses et radios, les médecins ont conclu à un cancer de la vessie. La douleur c’était l’obstruction du canal urinaire par la tumeur qui empêchait la vessie de remplir sa fonction. J’ai été opéré immédiatement. Mais au moment de l’opération, les chirurgiens ne trouvaient pas le canal qui était obstrué, car ils n’étaient pas au bon endroit. J’ai donc dû subir une seconde opération et là ils ont trouvé facilement le canal et ont fait un curetage de la tumeur qui empêchait l’urine de descendre dans la vessie. J’ai ensuite suivi le traitement par la chimio et radiothérapie.
Après 10 jours de traitement, j’ai refait des radios et la radiologue me dit :
- Divaldo, il se passe quelque chose que je n’ai pas vu depuis longtemps, la tumeur a diminué.
- Mais comment savez-vous qu’elle a diminué ?
Elle a alors pris les radios successives et m’a montré qu’elle avait diminué de moitié.
J'ai donc commencé à appliquer à mon cancer la technique du médecin hawaïen Paul Pearsall, " The Heart's Code " (les codes du cœurs), dont la synthèse est : il ne faut jamais douter de la force du bien. Il existe dans l’univers une force qui se caractérise pour le bien. Si vous ne vous opposez pas à ces forces du bien, vous ne serez pas empêché de souffrir, mais vous souffrirez mieux que ceux qui ne sont pas préparés.
J'ai donc commencé à examiner cette tumeur, dont j'ai eu l'occasion de voir l'esquisse sur les radios. Je n'ai pas appliqué de haine à son égard, j'ai appliqué une action positive. Je n'ai jamais perdu mon infinie tendresse pour Dieu et, pour mieux dire, pour Jésus-Christ, car Dieu est inhumain, inconcevable, mais Jésus-Christ avait été un être matériel comme moi, il avait lutté, il avait fait face à des difficultés, il avait surmonté des trahisons, il avait surmonté des situations difficiles.
J'ai parlé à ma mentor Joana de Angelis et je suis heureux de ne pas lui avoir demandé, une seule fois, si j'allais mourir ou non. J'en avais une envie folle. Mais je ne lui ai pas demandé. Si elle ne me le disait pas, je ne le demandais pas. Des jours se sont passés et puis elle me dit :
- tu as reçu un nouveau moratoire.
Moi qui suis une personne lucide, je lui ai demandé :
- de combien de temps ?
Et elle m’a répondu :
- aussi longtemps que nécessaire.
Ça veut dire que le retour peut se produire aujourd’hui comme dans 4 ans et passer alors les 100 ans.
Je suis en cours de guérison, mais je ne suis pas encore guéri parce que je suis encore très faible.
Je suis resté 2 mois dans ma chambre dans le silence et la solitude pour recharger mes forces. Car la recommandation était d’économiser mes énergies pour avoir des forces pour affronter ce cancer.
Ce qui m’a le plus touché, ce sont les mails et les messages sur WhatsApp que j’ai reçu, plus de 3 000, et il m’a été difficile de répondre à tous. Mais lentement je réponds, il ne me reste plus que 400 réponses à faire. Si quelqu’un n’a pas reçu ma réponse, ce n’est pas de l’indélicatesse, mais de l’impossibilité, car finalement, je devais me concentrer sur ma maladie. Et comme il est écrit dans l’évangile :
" homme soigne-toi pour pouvoir ensuite soigner les autres ".
Pendant mes réflexions profondes dans le silence de ma chambre, ce silence solitaire, sans lire, pour ne pas dévier mes pensées, en ne faisant rien, en ne pensant uniquement à ma santé, construire avec l’aide divine la santé et avec mes mentors la joie de vivre, la paix. J’ai été présenté à l’équipe spirituel qui me soignait. 2 d’entre eux étaient des ex-professeurs de la faculté de médecine de Bahia et l’un d’eux avait été l’un de mes grands amis sur terre, le Docteur Jésuino. Il m’est alors apparu et m’a dit :
- j’ai été invité à ne pas te faire venir ici, dans le monde des esprits. Il est encore tôt. Continue à travailler.
Je veux vous dire qu'avant tout, il vaut la peine de laisser la révélation de l'Évangile s'emparer de votre âme.
J'ai été inquiet pendant une minute, car j'ai eu un instant de désincarnation. Mardi dernier, à 10h12, j'ai commencé à me désincarner. Puis j'ai eu l'impression de quitter mon corps. Je me suis dit : « j'appelle quelqu'un ou je n'appelle personne ». J'ai opté pour l'alternative de n'appeler personne. Et puis j'ai commencé à sentir la sensation d'être mort. Fascinant, parce que j'ai commencé à voir des esprits qui se sont désincarnés et qui étaient mes amis il y a 80 ans et dont je ne me souvenais plus. L’un deux qui était un ami dans l’adolescence me dit :
- Divaldo, tu es encore sur terre ? moi je suis désincarné depuis 60 ans.
Depuis ce temps, il ne lui avait pas été permis de se réincarner. Puis il m'a raconté une histoire très intéressante :
Il y avait un homme qui était médium doté d’excellentes facultés, celles d’entendre, de voir, psychophonie, incorporation, mais il avait un caractère très malicieux, il mentait beaucoup. Le mensonge faisait partie de sa réalité. Et puis quand il a été vieux, il est tombé malade et allait se désincarner. Il a été emmené dans le monde des esprits et une entité amie lui a dit :
- Ecoute, tu es venu ici pour comprendre que la vie continue. Profite de ce que tu as sur terre, fais le bien, applique tes énergies, travaille pour la charité, cela te sera très utile.
L’homme a ensuite demandé pourquoi cette recommandation.
- Parce que ton temps sur terre est terminé, alors vient voir ce qui t’attend. Et il se trouva dans une région très inquiétante de brume, de marécages, de grenouilles, de crapauds et autres serpents.
Dans cette situation, il a pris peur. Après qu'une immense tempête ait secoué l'air autour de lui, il finit par dire :
- Que dois-je faire ?
La voix de l'esprit ami lui dit :
- Faire le bien. Dire la vérité, dire ce que tu peux faire.
Puis l’homme lui dit :
- Très bien et je vais me désincarner ?
- Non, tu vas rester sur terre. La terre est un bon endroit pour payer ses dettes. Car personne n’échappe à ses dettes. Tu auras encore
5 ans pour racheter les mensonges que tu as laissé derrière toi et planter la sève de la vérité pour le bien de tous.
Cet ami désincarné s'est alors tourné vers moi et m'a dit :
- Cela te ressemble, n'est-ce pas ?
- Non, absolument pas !, ais-je répondu, aucune ressemblance, parce que j'ai toujours été loyal envers moi-même, mes mensonges n'affectent personne d'autre que moi.
Je me souviens qu’un jour, j’ai demandé à Chico Xavier :
- Il t’arrive de mentir ?
Chico se mit à rire et me dit :
- Non Divaldo, je remets à plus tard le moment de la vérité.
Je veux donc vous dire que lorsque nous sommes blessés par quelqu'un, et il est normal que nous le soyons, il faut laisser passer. La blessure est comme le cancer, elle dévore et disparaît pour nous laisser tranquille.
Nous devons profiter de ce moratoire de manière prodigieuse pour notre développement intellectuel et moral et pour notre bonheur. Et demander à Dieu de nous permettre de continuer à vivre dans notre maison.
Joanna m'a dit :
- Le reste de tes forces, tu le trouveras dans notre temple, dans notre sanctuaire, dans nos frères. Tu vas t'immerger dans le fluide cosmique et tu vas puiser dans ce fluide pour avoir de la force.
Et chaque jour je me sens mieux.
Un centre spirite est un hôpital. N'oublions pas que nous avons un engagement envers les guides, ils ont besoin de notre énergie pour aider les autres.
Participer aux réunions spirites, c’est une forme d’être uni dans la foi au nom de Dieu, en travaillant pour notre bien-être.