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Biographie de Léon Denis
Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages :
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Commentaires du livre : Le spiritisme dans l'art
La beauté… relative ou superficielle, nous captive, nous envoute, nous séduit, nous interpelle. La beauté est partout, dans chaque chose créée par Dieu, elle est visible mais elle peut-être aussi invisible, ne dit-on pas la beauté intérieure ?
Le spiritisme apporte une vision beaucoup plus élaborée et des perspectives insoupçonnées pour celui qui a la chance de percevoir l’invisible. Peintres, musiciens, poètes, écrivains, sculpteurs, architectes, toutes les formes artistiques sont des reflets de la création divine. Bien-sûr, le commun des mortels n’a pas accès à cette vision spirituelle, seuls quelques êtres peuvent en apercevoir une infime partie.
Pour cette étude, Léon Denis, grand spirite que nous connaissons tous, a reçu l’aide d’Esprits guides qui insistent sur l’importance de la pensée créatrice, de la volonté.
Durant des séances spirites Léon Denis et ses compagnons communiquèrent avec un esprit que se présentât sous le nom de l’Esthète. Le médium en transe parlât d’architecture, puis au fil des séances, de sculpture, de peinture, de musique…
Dans l’éthéré, plus les fluides sont subtils et plus les créations mentales sont aisées et durables, c’est pourquoi certains esprits arrivent à se montrer sous l’apparence qu’ils avaient sur Terre, avec des détails vestimentaires ou physiques permettant leur identification. Ces créations peuvent être de nature surprenante, les esprits de Mozart ou de Victorien Sardou par exemple, se bâtissent des palais ornés de fleurs et des plantes, d’autres reproduisent des habitations plus terrestres, plus conventionnel à ce qu’ils ont connus.
Revenons à l’esprit de l’Esthète qui dépeint très bien les siècles d’efforts, de persévérance et de labeurs pour édifier une cathédrale par exemple, alors que dans l’au-delà, une simple pensée, un simple modelage de la matière fluidique suffisent à créer des œuvres édifiantes d’une beauté indescriptible, jonchées de détails des plus infimes, de palettes de couleurs inconnues ou de formes merveilleuses, d’une sensibilité indéfinissable.
La cathédrale terrestre permet à plusieurs arts de se combiner, la musique glorifiant Dieu par des cantiques sublimes qui résonnent dans les nefs, les statuts sculptées par les artistes sensibles et passionnés, les vitraux éclatant de couleurs représentant souvent des scènes religieuses, la peinture par des tableaux religieux dégageant des émotions intenses accrochés sur les parois froides des pierres, ses flèches dressées vers le ciel représentant la connexion entre le Ciel et la Terre, l’élévation morale que nous devons acquérir.
Le rôle de l’art c’est d’exprimer la vie dans toute sa splendeur, toute sa puissance. Les œuvres de l’éthéré sont mille fois plus merveilleuses que le plus beau des joyaux terrestres, les artistes seront amenés au fil de l’évolution humaine à tenter de se rapprocher des constructions éthérées.
L’art dans sa plus noble expression a pour mission d’exacerber les émotions, de trouver du réconfort, il embellit la vie, il permet l’élévation de l’âme, la connexion avec le créateur, il illumine la flamme divine. Mais, mal compris ou mal utilisé, l’art ne sert qu’à entretenir l’égo des hommes ou à les corrompre dans la gloire éphémère, entrainant ainsi la décadence artistique des civilisations. L’orgueil et la vanité sont deux fléaux dans lesquels les hommes se complaisent, ils se croient supérieurs au commun des mortels et font abstraction de l’aide spirituelle qui leur est apporté. Ces artistes sont alors délaissés par les esprits supérieurs.
Les vrais artistes spirites savent rester humbles, ils se grandissent en purifiant leur cœur et leurs pensées, ils ont besoin de calme et de méditations pour attirer les esprits élevés.
L’inspiration imperceptible, soudaine ou intense, une voix qui chuchote à l’oreille ou dans notre tête… Parfois on ne s’en rend même pas compte. Notre réceptivité à l’au-delà dépend de notre degré d’élévation morale, de notre sensibilité et de nos aptitudes à percevoir l’invisible. Un exemple de réceptivité intense est Michel-Ange, artiste fabuleux et éblouissant de génie, Beethoven musicien inspiré disait que « la musique est une des entrées spirituelles dans les sphères supérieures de l’intelligence » Mozart lui aussi déclarait ne pas savoir d’où lui venaient ses pensées musicales, Schiller, poète et écrivain allemand du 18ème disait lui aussi que ses pensées étaient si fulgurantes qu’ils avaient même du mal à les retranscrire, Michelet n’échappa pas lui non plus à ses inspirations éthériques.
Lors des réunions spirites auxquelles participent Léon Denis et ses amis, ils remarquent que les esprits familiers s’écartent et se taisent en la présence de l’Esthète, ils se disent gênés par la supériorité et le rayonnement de ce dernier. L’enseignement de l’Esthète nous apprend que l’homme n’en est encore aux balbutiements artistiques, un niveau enfantin de créativité.
Le développement de l’art inspiré par l’au-delà va ouvrir des portes insoupçonnées sur la vision de la vie telle que nous la connaissons. Le but suprême de la création est la fusion entre le bien et le beau. L’évolution matérielle nécessite une évolution philosophique et religieuse sans quoi les hommes se tourneraient vers le mal et le monde s’effondrerait dans un cataclysme. On n’en est pas si loin… La littérature française a contribué à la décadence avec ses récits sensuels et pervers. Certains auteurs comme Balzac, Dumas ou Théophile Gautier ont commencés à faire ressurgir des sujets inspirés. Des auteurs comme Lamartine, Hugo avec ses « contemplations » ou Baudelaire avec « la vie antérieure » cherchent l’infini dans la nature de la vie.
Léon Denis parle des orateurs inspirés lors de discours, il se donne en exemple avec Jérôme de Prague qui est un de ses guides spirituels, qui le soutient et lui redonne les énergies et les inspirations nécessaires lors de ses conférences.
La littérature permet de sublimer l’âme, de l’élever pour qu’elle se connecte à la pensée Divine. Les œuvres littéraires ayant une véritable utilité morale n’existent plus, le théâtre est devenu désinvolte, l’amour charnel est très présent et les passions aiguisent les sens des spectateurs. La mode est à la consommation de drogues ou d’alcool, le vice est proéminant. La poésie, tellement sublimée par Victor Hugo entre autres, est devenue sans éclats, la sublimation des mots pour exprimer des émotions, des pensées, des idéaux moraux ont fait place à une poésie terne et sans intérêt, ce que déplore l’Esthète. L’insuffisance du langage humain ne peut être comblé que par la beauté de la musique, créant ainsi une émotion plus vibrante.
Lire un poème, c’est comme déchiffrer une partition, chaque syllabe est une note, une vibration sonore, un tentement harmonieux à l’oreille…
Le spiritisme aussi a besoin de musicalité, comme dans l’aspect religieux, la musique permet à l’esprit de se recentrer, de s’élever. Tous les êtres vivants sont sensibles à la musique, les hommes, les animaux, les insectes même, la vibration de la musique pénètre chaque cellule de notre âme. La musique peut malheureusement être porteuse de vibrations négatives et néfastes pour l’âme, elle peut se révéler pernicieuse pour l’homme.
Les esprits ont révélé que dans tous les mondes, la musique tient une place considérable, quand ces frères désincarnés rendent hommage à leur créateur, des effluves de couleurs s’échappent d’eux pour devenir des vibrations sonores douces et mélodieuses.
Un médium écossais, Jesse Schefard lors d’une séance médiumnique se mit au piano, et « des lumières voltigeaient comme des papillons et soudain, des voix de femmes et d’hommes chantèrent des cantiques ». De nombreux cas ont été relatés de personnes mourantes qui entendait une douce mélodie que très souvent elles seules entendaient, très fréquent aussi le fait que ces musiques ou ces chants que l’on ne pourrait décrire sur un plan terrestre, sont entendus par l’entourage des défunts, ces phénomènes peuvent durer pendant plusieurs jours.
Une belle leçon à retenir est que « le lien mystérieux qui unit la pensée et la volonté à la vibration permet de construire les formes innombrables qui peuplent l’immensité, le son, le rythme et l’harmonie sont des forces créatrices ».
Le cantique dégage une sensation de pureté angélique, la harpe quant à elle dissipe nos soucis et nos douleurs et berce nos âmes.
Pour Léon Denis, Beethoven ou Berlioz sont des symphonistes de génie qui ont, par leurs œuvres retranscris des émotions saisissantes de beautés.
L’esprit de Jules Massenet, compositeur du 19ème siècle, né à Saint-Etienne, donnent des explications très précises, avec la même rigueur qu’il avait de son vivant. L’enveloppe physique et périspritale se rapporte à une loi unique : celle des vibrations. « Les vibrations musicales que perçoivent les désincarnés sont d’une nature que l’homme ne peut comprendre. Selon l’élévation de l’esprit, les ondes sonores seront plus ou moins rapides, plus ou moins intenses, des couleurs émanent de ces vibrations, correspondant à des émotions, à des sentiments très intenses. Tout dans l’univers est fluidique, tout est inspiré par la pensée de Dieu ».
Les sons graves s’identifient au couleurs sombres et les sons aigus aux couleurs clairs. Selon l’esprit de Massenet, la musique céleste pourrait représenter la vibration même de l’âme divine. Dans l’espace on n’entend rien. La musique terrestre de nature sonore n’est pas comparable à la musique de l’espace qui est de nature fluidique, faite de vibrations et de couleurs. Si une note est de ton majeur, elle transmet une sensation de joie, de bonheur, si elle est d’un ton mineur, elle apporte une sensation de tristesse ou de douleur, l’ensemble des notes qui compose les musiques formes des images subtiles qui sont ressenties différemment selon la sensibilité des êtres. Le cerveau est l’intermédiaire qui sert à la transmission des ondes fluidiques.
Leçons de l’Esthète : « l’art est d’essence divine, c’est une manifestation de la pensée de Dieu, une radiation du cerveau et du cœur de Dieu transmise sous la forme artistique ». L’Esthète nous explique comment l’art s’apprend dans l’au-delà, comment il est transmis d’un maître à un élève.
Dans l’art, l’inspiration est soit personnelle ou soit insufflées par les êtres supérieurs.
Les artistes de l’Antiquité ont fait leur initiation sur Terre, ont travaillé dans l’au-delà, ils sont revenus à la Renaissance exprimé leur idéal, puis ils sont retournés dans l’éthéré. Au 20ème siècle, de nombreux esprits artistes idéalistes ont inspirés des incarnés pourvus de bonne moralité pour faire évoluer les sciences ; les ondes hertziennes par exemple, créations divines, ont été inspirés aux hommes par le biais d’esprits, un premier pas pour l’évolution humaine, les scientifiques découvriront un jour la nature de tous les courants qui animent l’univers.
L’Esthète se dévoile en nous disant qu’il a été musicien, peintre et sculpteur, maintenant il vit dans les sphères supérieures. La musique a une importance capitale pour lui, c’est l’art suprême. La volonté de faire le bien donne des rayons vivifiants pour se grandir, l’élévation morale doit être notre priorité absolue, c’est elle qui forme le foyer du champ fluidique divin. Ce livre est rempli de poésie, d’idéaux de beauté céleste, il saura éveiller en vous ce côté artistique peut-être encore latent et si vous êtes un artiste dans l’âme il ne pourra que vous encourager à vous élever dans des sphères fluidiques encore inconnues.