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Biographie de Charles Lancelin
Il est né en 1852. Il fait des études de médecin et pratique. Ses ouvrages sont :
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Commentaires du livre : Comment on meurt, comment on naît
Dans cet ouvrage, Charles Lancelin nous parle dans la première partie de la mort et de la manière dont on se dégage du corps physique. Il fait appel à son expérience en la matière et détaille les différents corps : éthérique, causal : "Le spiritisme divise l’être en trois principes, corps, périsprit et âme ; l’occultisme, tant oriental qu’occidental le partage, suivant les écoles, en cinq, sept et neuf éléments devant l’enchevêtrement desquels l’étudiant se sent quelque peu troublé. Pour ma part, j’ai, dans le principe, donné la préférence à la théorie spirite qui, à tout le moins, présente une simplicité et une clarté qui séduisent aussitôt : corps physique, intermédiaire plastique et esprit. Mais, d’une part, depuis un certain temps déjà, les spirites éclairés ont été amenés à admettre la division du corps matériel en sarcosome ou corps de chair proprement dit et en double éthérique. D’autre part, il m’a semblé, à l’étudier, que l’intermédiaire plastique, périsprit ou aérosome est infiniment plus compliqué qu’on ne pense, par suite, la théorie occultiste de la division en neuf principes m’a paru se rapprocher davantage de la réalité et devoir être acceptée de préférence à toute autre. Mais l’expérience seule pouvait me donner quelque certitude à cet égard."
Pour la naissance, il parle aussi de ses diverses expériences en matière de dédoublement qu'il a réalisées pour expliquer comment cela se passe :"Dans les expériences de régression de la mémoire c’est sur le double éthérique que l’on agit magnétiquement ; ce double devient de plus on plus petit au fur et à mesure qu’on lui fait remonter ses années d’enfance. Or, lorsqu’on le situe dans les derniers temps de la vie utérine, il prend et le sujet prend à son imitation, la position caractéristique : membres inférieurs et supérieurs ramenés sous le menton, incurvation du cou, etc. A mesure qu’on le fait régresser jusqu’aux premiers temps, il se détend et prend une position de plus en plus allongée, comme le germe qui ne subit pas encore la compression utérine. Et cette modification de position a été fournie par des sujets sans instruction et qui certainement l’ignoraient à l’état normale. Comme, en ceci, on n’a affaire qu’à la mémoire propre du double aithérique, il est logique d’en conclure que celui-ci se rappelle, et que, par conséquent, il a suivi toute la période de développement fœtal donc il existait du jour même de la fécondation."