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Les vies de Joanna de Angelis
Cet Esprit, qui rayonne de tendresse et de sagesse, s’est fait connaître au 20ème siècle sous le nom de Joanna de Angelis, nom adopté par la mentore spirituelle du médium Divaldo Franco.
Tout au long des siècles, nous la retrouverons dans les incarnations de la douce figure de la courageuse Joana de Cusa, la déterminée Sainte Clara de Assise, l’intelligente Sóror Juana Inés de la Cruz et l’insoumise Joana Angélica de Jésus.
Joanna de Angelis a été une assistante de Jésus dans ses différentes réincarnations. Elle fait partie des Esprits qui se manifestent à travers la médiumnité de Divaldo Franco.
À travers la psychographie de Divaldo, elle est l'auteure de cinquante-huit ouvrages traduits en dix langues et cinq transcrites en braille. En plus de ces ouvrages, elle a écrit des milliers de beaux messages pour l'humanité, des paroles capables de consoler l'âme dans les différents conflits auxquels nous sommes tous appelés à vivre au cours de notre existence charnelle.
Dans ses livres médiumniques, Joanna de Angelis aborde des thèmes philosophiques, psychologiques et existentiels, résultat de ses passages sur terre et du travail qu'elle a développé dans le monde spirituel.
Gina Germinara, dans son livre “ Nouvelles découvertes sur la réincarnation’’, raconte que ‘‘l'une des caractéristiques des réincarnations de Joanna est la similitude physique d'une vie à l'autre, par sa tenue vestimentaire, par l'utilisation des mêmes noms, par ces points de référence, nous voyons la similitude des styles et des idées, ainsi que la façon de vivre elle-même’’.
Esprit humble et héroïque, les vies de Joanna de Angelis nous apportent l'expression la plus pure de l'amour et la consolation d'innombrables personnes.
Apprenons à connaître les réincarnations de cette femme qui a marqué l'histoire par son exemple.
JOANA DE CUSA
Joana de Cusa était une contemporaine de Jésus.
Dans son livre "Bonne nouvelle", Humberto de Campos, raconte que Joana de Cusa était une personne qui avait une vraie foi. L'auteur dit : "Parmi la foule qui accompagnait invariablement Jésus dans ses tournées de prédication sur le lac, il y avait toujours une femme d'un dévouement rare et d'une grande noblesse de caractère. C'était Joana, épouse de Cusa, intendant d'Hérode, dans la ville où se mêlaient les intérêts vitaux des marchands et des pêcheurs".
Son mari ne partageait pas ses aspirations spirituelles et ne tolérait pas la doctrine de ce Maître que Joana suivait avec amour.
Assaillie par le poids des devoirs domestiques et angoissée par l'incompréhension et l’intolérance de son époux, elle cherche une parole de réconfort auprès de Jésus qui, au lieu de l'inviter à rejoindre les rangs de ceux qui Le suivaient dans les rues et sur les routes de Galilée, l'invite à s'engager dans la voie de l'amour, lui conseillant de Le suivre à distance, en le servant de chez elle et en devenant un véritable exemple de personne chrétienne, tout en servant son prochain : son mari, avec un dévouement affectueux, en étant fidèle à Dieu et en l’aimant comme s'il était son fils. Jésus lui a donné une feuille de route qui lui a permis de vivre le reste de sa vie avec résignation.
Plus tard, elle est devenue mère et au fil du temps, ces tâches sont devenues de plus en plus exigeantes. Son mari, après une vie tumultueuse et ingrate, décède, laissant Joana sans ressources et avec un fils à élever. Courageuse, elle se mit à chercher du travail. Oubliant "le confort de la noblesse matérielle, elle se consacre aux enfants d'autres mères et à leurs tâches domestiques les plus subalternes, tout ça pour nourrir son petit garçon". Elle a travaillé jusqu'à sa vieillesse. [1]
Le 27 août 68, accompagnée de 500 autres chrétiens, elle est emmenée au cirque du martyre, avec son fils, pour témoigner de son amour pour Jésus, le Maître qui avait illuminé sa vie, lui donnant l'espoir d'un lendemain heureux. Persécutée sous le commandement de Néron, elle fut attachée à un poteau et sacrifiée au Colisée à Rome.
Humberto de Campos raconte, dans ce même livre, les derniers moments de vie de Joana :
"À la voix du peuple, les premières flagellations ont été ordonnées.
- Abjure ! s'exclame un exécuteur des ordres impériaux, d'un air cruel et sombre.
L'ancienne disciple du Seigneur contemple le ciel sans un mot de refus ou de plainte.
Le fouet vibre alors sur le garçon à moitié nu, qui s'exclame à travers ses larmes :
- Répudie Jésus, ma mère ! Ne vois-tu pas que nous avons perdu ? Abjure !... pour mon bien, je suis ton fils !
Pour la première fois, d'abondantes larmes coulent des yeux de la martyre. Les supplications de son fils sont des épées d'angoisse qui déchirent son cœur. Les scènes de sa jeunesse lui reviennent rapidement à l'esprit, le foyer heureux et festif, les premières années de son mariage, les désagréments et les chagrins domestiques, les joies de la maternité, les luttes, le veuvage, les besoins les plus durs. Face aux supplications désespérées de son fils, elle lui répond :
- Tais-toi, mon fils ! Jésus était pur et ne dédaignait pas les sacrifices, sachons souffrir dans ce moment douloureux, car, avant tout le bonheur éphémère du monde, nous devons être fidèles à Dieu !.
Elle sentit les flammes lécher son corps, lorsque les bourreaux lui demandèrent :
- Est-ce que ton Christ savait seulement t'apprendre à mourir ?
Concentrant ses forces pour murmurer, elle répondit :
- Pas seulement à mourir, mais aussi à t'aimer !.
Et sentant la main consolatrice du Maître toucher ses épaules, elle entendit la voix incomparable du Divin Berger : « - Joana, prends courage ! Me voici !".
D’après l’évangile selon saint-Luc (24 : 1-18), Joana de Cusa faisait également partie des femmes qui suivirent Jésus à Jérusalem, pour Pâques, et qui furent témoins de sa crucifixion.
Sainte Clara de Assise
Lorsqu’au XIIe siècle, le Soleil d'Assise brilla parmi les hommes à travers la réincarnation de Saint-François d'Assise (1182- 1226), Joanna revint sur Terre une fois de plus dans des habits féminins, sous le nom de Clara.
Elle naît en 1193 dans la riche et noble famille des Offreducci. Sa mère était une femme de grande foi et, dès son plus jeune âge, Clara développa une grande compassion pour les pauvres. Parfois, elle se privait de sa propre nourriture pour la donner à ceux qui avaient faim. Comme d'autres jeunes femmes de son époque, elle entend parler de François, de sa prédication et de son charisme. En compagnie d'un membre de confiance de sa famille, la jeune femme quitte la maison de son père pour rencontrer secrètement l'homme de Dieu, dont les paroles semblaient des flammes et dont les œuvres dépassaient tout entendement humain.[2]
Bien que François ait compris la vocation de Clara, il attend que la décision vienne d'elle, ce qui se produisit. Lorsque Clara, désireuse de servir Jésus à la manière franciscaine, prit son courage à deux mains, elle s'enfuit de chez elle, abandonnant ses fiançailles et tous les projets de sa famille, pour aller à la rencontre des frères dans l'église Sainte-Marie-de-la-Porziuncola.
Elle prononça ses vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Malgré les tentatives de ses proches de la ramener chez elle, parfois par la force physique, rien ne l'a détournée de sa volonté de servir et de rester fidèle à Jésus.
Elle s'installa dans l'église de Saint-Damien et attira bientôt, par son exemple, d'autres jeunes femmes désireuses de mener une vie similaire. Elle fonda l'Ordre des Clarisses.
On attribue à Clara d'Assise de nombreuses guérisons. François lui-même lui envoya des cas d'obsession et de problèmes physiques graves, qui furent tous résolus par des prières et l’imposition de ces mains qui apportait soulagement et guérisons aux personnes dans le besoin.
Clara décéda à l'âge de 60 ans, le 11 août 1253, laissant derrière elle une existence de lumière, dans laquelle elle a pu vivre les enseignements de Jésus pendant ses jours sur terre.
Joanna de Angelis et François d'Assise sont des collaborateurs du Christ, ils travaillent ensemble depuis plusieurs siècles et il existe entre eux un amour fraternel inspiré par l'amour de Jésus.
Ils se sont rencontrés lorsque Jésus est venu sur terre. Elle en Joana de Cusa et lui en Jean l'Évangéliste.
François a participé activement à l'avènement de la troisième révélation, le Spiritisme. Il faisait et fait partie de la pléiade d’Esprits qui composent l’équipe du Consolateur et signe les passages du Livre des Esprits sous le nom de Jean l'Évangéliste.
Tout le travail de François et Joanna a pour objectif simultanément de nous éclairer et de nous évangéliser, en nous aidant à grandir de l'intérieur. C'est pour cette raison que Joanna implore Jésus pour le retour de son ami François sur la planète Terre : « Retourne encore sur Terre, troubadour de Dieu, pour que ta pauvreté inonde de puissance tous ceux qui croient en le pouvoir de ne rien avoir, dans les possibilités infinies de la non-violence et dans l’Amour infini du Père ! [3]
Sóror Juana Inés de la Cruz
Au XVIIe siècle, elle réapparaît sur terre en 1651 pour une nouvelle vie consacrée au bien. Elle renaît dans la petite ville de San Miguel Nepantla, à environ 80 km de Mexico, sous le nom de Juana de Asbaje Y Ramirez de Santillana, fille d'un père basque et d'une mère indigène.
A l'âge de trois ans, fascinée par les lettres, voyant sa grande sœur apprendre à lire et à écrire, elle dupa l'institutrice en lui disant que sa mère avait demandé de lui apprendre à lire et à écrire aussi. L'institutrice, accoutumée par la précocité de l'enfant, qui répondait déjà à des questions que sa sœur ne connaissait pas, commence à lui enseigner les premières lettres.
À l'âge de six ans, Juana maîtrisait parfaitement la langue espagnole, ainsi que la couture et d'autres tâches communes aux femmes de l'époque.
Quand elle apprit qu'il existait une université à Mexico elle a été enthousiasmée par l'idée d’y aller et de pouvoir apprendre de plus en plus de choses avec les professeurs. Lors d'une conversation avec son père, elle lui confie ses perspectives d'avenir. Don Manuel, en bon Espagnol, rit et lui dit en plaisantant : "Seulement si tu t'habilles en homme, car seuls les garçons riches peuvent y étudier ". Juana a été surprise par cette réponse et a immédiatement couru voir sa mère pour insister sur le fait qu'elle devait s'habiller en homme immédiatement, car elle ne voulait en aucun cas être exclue de l'université.
A l'âge de 12 ans, Juana appris le latin en 20 leçons et le portugais toute seule. Elle parlait également le nahuatl, une langue indigène.
À la cour, elle séduit tout le monde par sa beauté, son intelligence et sa grâce. Elle est connue et admirée pour ses poèmes, ses essais et ses pièces humoristiques. Un jour, le vice-roi décida de tester les connaissances de la jeune fille et rassembla 40 professeurs de l'université de Mexico pour l'interroger sur des sujets très variés. Le public regarda avec stupéfaction la jeune fille de 15 ans répondre pendant des heures au bombardement de questions des experts de l'Université. Tous l’applaudirent.
Mais sa soif de connaissance est plus forte que celle de briller à la Cour. Afin de se consacrer davantage à ses études et de pénétrer profondément son monde intérieur, dans une recherche incessante d'union avec le divin, elle décide d'entrer au couvent des carmélites déchaussées à l'âge de 16 ans.
Peu habitué à la vie austère, elle tombe malade et retourne à la cour. Sur les conseils de son confesseur, elle rejoint l'ordre de Saint-Jérôme de la Conception, qui comporte moins d'obligations religieuses et lui permet de se consacrer aux lettres et aux sciences. Elle prend alors le nom de Soror Juana Inés de la Cruz.
Dans sa chambre confortable entourée d'innombrables livres, de globes terrestres, d'instruments de musique et de science, Juana étudie, écrit ses poèmes, essais, drames, pièces religieuses, chants de Noël et sa musique. Elle reçoit fréquemment la visite d'intellectuels européens et du Nouveau Monde, échangeant connaissances et expériences.
La belle religieuse était connue et admirée de tous et ses écrits ont été popularisés non seulement parmi les religieux, mais aussi parmi les étudiants et les maîtres d'universités de toutes parts. Elle était connue sous le nom de "sœur bibliothèque".
Elle a également été immortalisée pour avoir défendu le droit des femmes à être intelligentes, à enseigner et à prêcher librement.
En 1695, une épidémie de peste sévit dans la région. Jour et nuit, Juana aida ses sœurs qui, comme la majorité de la population, étaient atteintes par la maladie. Petit à petit, les religieuses meurent les unes après les autres et étant la seule survivante, elle tombe, épuisée et malade, vaincue à l'âge de 44 ans. [4]
Soror Joana Angelica
Elle est de nouveau réincarnée sur terre, soixante-six ans après sa précédente désincarnation, dans la ville de Salvador à Bahia au Brésil.
Joana Angélica née en 1761. Elle n'a pas tardé à démontrer ses compétences religieuses.
Fille d'une famille aisée, elle entre à l'âge de 21 ans dans l'Ordre de l'Immaculée Conception, au couvent de Lapa, où elle exerce plusieurs fonctions sous le nom de Soror Joana Angélica de Jésus : écrivaine, vicaire et en 1815, elle devient abbesse du couvent, la position la plus élevée atteinte par une religieuse.
Elle était très appréciée de la communauté bahianaise pour sa personnalité et ses connaissances.
Le 20 février 1822, alors que la guerre sévit pour l’indépendance du Brésil, des soldats portugais envahissent l’espace religieux, défonçant les portes à coups de hache. Joana Angélica tente de les empêcher d'entrer dans le couvent. « De retour, bandits ! Respectez la maison de Dieu ! Vous n’entrerez qu’en passant sur mon cadavre ! ». Elle reçut ensuite un coup de baïonnette et mourut à l'âge de 61 ans.
Cet acte de résistance fait d'elle la première héroïne de l'indépendance du Brésil. En 2018, Joana Angélica a été déclarée Héros de la Patrie brésilienne par la loi fédérale n° 13 697 et son nom a été inscrit dans le Livre des Héros et des Héroïnes de la Patrie qui se trouve au Panthéon à Brasilia.
Joana de Angelis et Divaldo
Les premiers contacts spirituels entre Divaldo et Joanna ne se sont pas fait dès l’incarnation du médium. Au début de sa vie, Divaldo était guidé par un esprit du nom de Manoel da Silva.
Le 5 décembre 1945, alors que Divaldo est âgé de 18 ans, Manoel da Silva incorpore le médium lors d’une réunion spirite et l’informe qu’il va bientôt se réincarner sur terre et qu’il allait temporairement le laisser, mais qu’un esprit ami, qui de plus est attaché à ce groupe spirite, allait le remplacer.
Divaldo était habitué à Manoel et a eu beaucoup de difficulté à se lier d’affection à ce nouveau guide et à ses orientations. De plus, cet esprit ne voulait pas s’identifier, ni par son nom, ni par son apparence. Cependant Divaldo distinguait bien sa voix et chaque fois qu'il était incorporé par cet esprit, lorsqu'il terminait, ses compagnons médium du centre étaient enchantés par la douceur de sa voix et par la sagesse de ses enseignements.
En 1947, Divaldo s’était familiarisé avec cette entité, mais ne savait toujours pas qui elle était. Chaque fois qu’il lui demanda, elle répondait simplement : - un esprit ami.
Divaldo était inquiet de ne pas connaître le nom de son guide. Le voyant triste Joanna lui demanda :
- Mon fils, pourquoi veux-tu savoir qui est ton guide ?
- Parce que tous ceux que je connais ont un guide. Est-ce que moi aussi j’en ai un ?
- Bien sûr et ton guide est le plus grand de tous : c’est Jésus !
- Ah ! mais je ne veux pas que ce soit Jésus. Il est le guide de tous. Moi j’en veux un que pour moi !
- Divaldo, reste avec Jésus. Il est le seul guide fixe, car tous les guides changent, seul Jésus reste.
En 1949, Divaldo commence à psychographier. A partir de 1954, certains messages commencent à être signé par ‘‘un esprit ami’’. Divaldo remarque que les écrits n'étaient rien d'autre que de simples exercices.
En 1956, Divaldo se sent souvent très triste et se recueille pour prier. L’esprit ami lui est apparu et lui demande :
- Quelle est la raison de ta souffrance ? Il lui explique les différentes douleurs qu’il ressent.
- Et quelle est ta plus grande souffrance ?
- Ne pas connaître le nom de mon guide.
- Divaldo, je ne suis pas ton guide. Comme je te l’ai toujours dit, je suis un de tes amis spirituels. Maintenant je te pose la question, quel est le plus important : avoir un esprit ami ou avoir le nom de quelqu’un qui n’est pas ton ami ?
- Avoir un esprit ami. Puisque tu es un esprit ami, donne-moi ton nom !
- Tu veux un nom. Très bien, dans ma dernière incarnation, j’ai vécu dans un corps féminin.
- Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Joanna.
Divaldo n’est pas resté satisfait par la révélation. Il ne s’attendait pas à un esprit féminin et le prénom de Joanna était trop commun. Joanna notant sa déception lui dit :
- Tu n’aimes pas mon nom ?
- J’aime, mais j’aurais aimé un nom plus parlant….
- Appelle-moi alors Joanna de Angelis.
- C’est ton nom ou c’est un pseudonyme ?
- Tu voulais un nom, le voilà. [4]
Elle avait eu la prudence de ne pas décliner son identité pour préserver le médium et le groupe d'initiés d'éventuelles perturbations et d'exaltations néfastes.
Depuis ce jour, Divaldo commença à la voir et à l'entendre tous les jours, sous l'apparence d'une religieuse, lorsqu'il psychographiait, tous les matins, des messages courts.
Et un jour elle lui dit ‘‘ prend tout ce que nous avons écrit jusqu'à présent et brûle-le, car ce n'était qu'un simple exercice. Si Jésus le permet, nous écrirons à nouveau’’. Un bahut rempli de messages a ensuite été brûlé, y compris un conte pour enfants.
Joanna de Angelis a continué à écrire, révélant une sagesse profonde.
Joanna révèle ses vies à Divaldo
En 1969, Divaldo était à Mexico pour l’une de ces conférences, lors du congrès spirite panaméricain. Le dernier jour, son attention est attirée par un jeune homme qui l’enregistrait avec beaucoup d’intérêts. Joanna lui dit que ce jeune ingénieur faisait partie de sa famille spirituelle. Elle dit à Divaldo de lui demander de le conduire à San Miguel Nepantla à 80 km de Mexico. Celui-ci accepta de les emmener.
Arrivés sur le lieu, il découvre une propriété où se trouve les restes d’une maison consacrée à Soror Juana Inés de la Cruz, propriété classée au patrimoine national. Elle est considérée dans ce pays comme l’une des plus grandes poétesses de la langue hispanique et la première féministe hispanique.
Elle était une figure très importante pour le Mexique, à tel point que le billet de 1 000 pesos portait son effigie.
Sur le mur de cette maison se trouvait un poème écrit para Juana à côté duquel Divaldo insistait pour être photographié avec les autres compagnons. Sur l'une des photos, à la surprise générale, apparaît la figure de Joanna de Ângelis. Celle-ci demande à Divaldo de révéler au jeune homme que Sóror Juana Inés de la Cruz c’était elle lors de son avant-dernière incarnation.
Le jeune ingénieur conduit ensuite le groupe au monastère de Saint-Jérôme, où elle a servi et est décédée. Là, Joanna a raconté plus de détails sur cette existence, notamment en disant que Sóror Juana était son nom religieux, car, en fait, elle s'appelait Juana de Asbaje.
En étudiant la vie de cette religieuse, Divaldo a pris conscience de son élévation spirituelle.
À l'occasion du 150ème anniversaire de l'indépendance du Brésil, Joanna lui dit :
– Divaldo, j'ai une information à te donner. Dans ma dernière incarnation, j'ai participé aux luttes pour la libération du Brésil, à Bahia. J'habitais ici, à Salvador, au Couvent de Lapa et je m'appelais Joana Angélica de Jésus. Allez viens, je veux te raconter comment s'est passé cet événement. [4]
Divaldo s’est rendu au convent où elle se présenta avec l'apparence de l’époque et lui raconta quelques détails intéressants. Elle lui dicta également un message pour les célébrations de l'indépendance.
En 1978, Divaldo se rendait à Rome pour la troisième fois, en compagnie de Nilson de Souza Pereira, Joanna les emmena au Colisée et leur révéla des détails sur la vie des premiers chrétiens, en leur montrant des lieux célèbres, dont l’endroit exact où Joana de Cusa et son fils avaient été brûlés vifs. Elle a parlé du martyre avec tant de détails que cela a amené le médium à soupçonner que Joanna de Angelis était Joana de Cusa. Par une coïncidence intéressante, le moment de la révélation s'est produit à l’heure où, il y a des siècles, en l'an 68 après JC, avait eu lieu le martyre de Joana, de son fils et des cinq cents autres chrétiens, dont les corps ont été brûlés de telle manière que les flammes ont illuminé la ville.
Des années plus tard, Divaldo retourne en Italie en compagnie de Nilson. Joanna les invite à visiter la tombe de François d’Assises, ce qui se fit à un moment propice, sans le bruit des touristes. Dans ce lieu, Joanna a dicté un message intitulé « Émulus de Jésus », que l'on retrouve dans le livre « Au service du Spiritisme ».
Au moment où il psychographiait, Divaldo voit le visage de Joanna transfiguré. Il y avait une beauté lyrique sur son visage. Lorsqu'elle eut terminé le message, elle les amena visiter le couvent de Clara de Assise. En arrivant là-bas, Joanna s'est approchée de la religieuse qui les a accueillis et transmis une phrase en italien, par le biais de Divaldo, lui demandant de les emmener à l'intérieur. La religieuse leur a ouvert la porte et les a conduits à l’autel où se trouvait le corps de Clara. Joanna, profondément émue, lui dit :
– Il y a, dans mon âme, un amour d’une tendresse infinie pour celui qui est le frère de la Nature, Saint-François.
Joanna avait vécu au temps de François d'Assise, ce qui justifiait sa tristesse et ses larmes en évoquant ces jours merveilleux. Elle les emmena ensuite à Porziuncola, au lieu où priait saint-François, dans l'église de Sainte-Marie des Anges. Son message a éclairé et réconforté tant de créatures dans le monde entier.
Cet esprit, auréolé d'un amour infini et d'une profonde sagesse, a accompagné Divaldo sur le chemin de la diffusion doctrinale, l’assistant dans son œuvre sociale, avec la Maison du Chemin, sans jamais manquer de se rendre présente à chaque moment important de sa vie, en apportant sa parole d'illumination et de réconfort, tel un soleil irradiant la lumière et donnant espoir sur l’avenir.
Pâques : une période de renaissance
Avril, c’est le mois de Pâques, fête la plus importante de l’année pour les Chrétiens et la plus ancienne aussi, car on en trouve trace dès le IIème siècle. Elle célèbre la résurrection de Jésus-Christ, phénomène qui est au cœur de la foi. En effet, comme le disait Saint Paul : « Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine ». Léon Denis développe brillamment ces propos dans son livre Christianisme et Spiritisme : « La flamme d'enthousiasme qui animait les apôtres, l'énergie invincible des martyrs, avaient leur source dans la résurrection de Jésus. Le considérant comme un homme semblable à eux, ils voyaient dans cette résurrection la preuve manifeste de leur propre immortalité. »[1]
Ce n’est évidemment pas un hasard si la période de Pâques marque aussi le début du printemps avec la nature qui renaît à la vie, nous permettant de retrouver souvent un regain d’énergie propice à accompagner comme il se doit ce nouvel élan.
Depuis des temps très lointains, de nombreuses civilisations célèbrent au printemps, la renaissance de la nature après de longs mois d’hiver. Et, comme il est souvent de coutume chez nos lointains ancêtres, on offre alors à une divinité les prémices des cultures afin de favoriser une moisson abondante.
L’œuf
A Pâques, ce sont les œufs qui sont offerts, pour une raison bien simple : Pâques marque la fin de Carême, période de jeûne et d‘abstinence durant laquelle on est censés ne pas consommer d’œufs. Mais, comme on ne peut pas empêcher les poules de pondre, on conservait les œufs qu’on pouvait ensuite offrir pour la fête de pâques afin « d’écouler les stocks ».
Même si la raison en est logique, notons que ce symbole de Pâques correspond bien tout de même à cette période de résurrection, de renaissance. En effet, porteur du germe de vie, puisqu’il englobe la vie à venir qui va en éclore, l’œuf est un symbole de vie dans la plupart des civilisations depuis des temps très anciens, et ce bien avant les traditions de Pâques.
On parle aussi communément de l’œuf cosmique qui symbolise le chaos et duquel est issu le monde. Sa forme ovale qui suggère l’infini, fait en effet de l’œuf la représentation idéale de la renaissance et la régénération du cycle de la vie.
Le passage
Si la Pâques chrétienne célèbre la résurrection de Jésus, il existait déjà auparavant une Pâque juive, la Pessa’h, puisque Jésus s’était rendu à Jérusalem justement pour cette fête.
La Pessa’h, qui peut se traduire par le passage, commémore la sortie d’Égypte du peuple hébreu, avec la mer qui s’est miraculeusement ouverte devant eux pour les laisser passer, puis refermée sur les soldats qui les pourchassaient. Les hébreux sont donc devenus libres après ce passage à travers la mer de la mort. Et, ici aussi, ce n’est évidemment pas un hasard si Jésus a été crucifié au moment même de la commémoration de ce passage.
L’agneau sacrifié
Selon la Bible, avant la traversée de la Mer Rouge, Dieu aurait donné l’ordre à Moïse de sacrifier un agneau indemne de toute tare par famille et de s’en servir pour marquer leurs portes du sang de cet agneau sacrifié. Cette distinction devait leur permettre d’éviter l’une des 10 plaies d’Égypte en épargnant leurs premiers nés de la mort.
La crucifixion de Jésus, au moment même où l’on commémore ce passage en gardant le rituel de l’agneau sacrifié, indique bien que le fils de Dieu s’est sacrifié pour sauver l’humanité de ses péchés. Par son sacrifice, Jésus-Christ est devenu « l’Agneau de Dieu qui enlève les pêchés du monde ». Ainsi, ce n’est plus par le sang des animaux que se conclut l’Alliance entre Dieu et les hommes, mais bien par le sacrifice volontaire de Jésus.
Jésus était pleinement conscient de ce qu’il allait vivre, du sacrifice qu’Il s’apprêtait à faire pour sauver l’humanité. L'agneau étant le symbole de l’innocence, de la douceur et de la bonté, il symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu.
La résurrection
La Pâques Chrétienne (que l’on distingue de la Pâque juive par l’ajout d’un « s »), commémore la résurrection du Christ, 3 jours après la Cène, qui est le dernier repas pris par Jésus avec Ses disciples le jour de la Pâque juive. La Cène est célébrée le Jeudi saint, puis les cloches se taisent en signe de deuil, pour ne « renaître à la vie » que le dimanche de Pâques.
A titre d’anecdote, précisons que pour expliquer le silence des cloches depuis le jeudi saint, on disait aux enfants que les cloches étaient parties à Rome. Elles en revenaient le dimanche de Pâques, en carillonnant à toute volée pour annoncer la résurrection du Christ, chargées de friandises qu’elles laissaient tomber au passage dans les jardins, dans les prés, ou même parfois jusque dans les appartements.
La réincarnation
Le sens de Pâques est donc la victoire de la vie sur la mort, mais, outre la terminologie, quelle serait la véritable différence entre la résurrection qui signifie se relever (d’entre les morts) et la réincarnation dont l’étymologie implique le retour dans la chair ? Précisons ici que, même si l’idée du retour dans un corps est très ancienne, le mot « réincarnation », communément employé de nos jours, n’est apparu que très tardivement, plus exactement au XIXe siècle, sous la plume d’Allan Kardec dans son premier ouvrage spirite Le Livre des Esprits paru en 1857. Le livre débute d’ailleurs par ces mots : « Pour les choses nouvelles, il faut des mots nouveaux » [2]. La nécessité de ce mot nouveau est donc évidemment soulevée dans l’ouvrage, plus particulièrement aux questions 1010 et 1011 du chapitre sur la résurrection de la chair.
Dans son livre Christianisme et Spiritisme, Léon Denis, s’appuyant également sur l’ouvrage la Rénovation religieuse de l’Abbé Petit, nous l’explique en d’autres termes :
"D'après les textes, la résurrection prise dans le sens spirituel, c'est la renaissance à la vie de l'au-delà, la spiritualisation de la forme humaine pour ceux qui en sont dignes, et non l'opération chimique qui reconstituerait des éléments matériels ; c'est l'épuration de l'âme et de son périsprit, canevas fluidique sur lequel le corps matériel est formé pour le temps de la vie terrestre. (…) Plusieurs théologiens adoptent cette interprétation, en donnant aux corps ressuscités des propriétés inconnues à la matière charnelle, en les faisant « lumineux, agiles comme des Esprits, subtils comme l'éther, et impassibles. Tel est le véritable sens de la résurrection des morts, comme l'entendaient les premiers chrétiens. Si l'on voit, à une époque postérieure, apparaître dans certains documents, et en particulier dans le symbole apocryphe des apôtres, le mot de résurrection de la chair, c'est toujours dans le sens de réincarnation, c'est-à-dire de retour à la vie matérielle, acte par lequel l'âme revêt une nouvelle chair pour parcourir le champ de ses existences terrestres. »
La renaissance
La date de Pâques ne se calcule pas sur le calendrier solaire utilisé habituellement, mais sur le calendrier lunaire, plus proche de la Nature. On célèbre donc Pâques le premier dimanche qui suit la Pleine Lune après l’équinoxe du printemps. A cette période de l’année, malgré nos vies modernes, de plus en plus déconnectées des rythmes naturels, notre sensibilité peut nous amener à ressentir comme une agitation interne qui favorise la réflexion sur le monde et sur soi. Notre corps et notre mental se préparent à sortir de l’hiver pour renaître au printemps, comme la nature nous y invite par son bel exemple. On laisse le passé (ou l’hiver) derrière soi et on se prépare à la nouvelle vie qui s’ouvre devant soi.
On le sait : le but essentiel du spiritisme c’est de travailler à son amélioration, sans prendre l’excuse d’un report des efforts à une vie future, cela va de soi… On peut profiter pleinement de cette période de renaissance de la nature pour renaître aussi à une vie nouvelle, non pas dans le sens d’une réincarnation, car on reste évidemment dans la même chair, mais bien dans le sens d’un nouveau départ, avec de nouveaux objectifs, de nouvelles manières de penser et d’agir qui vont nous rapprocher de la perfection visée.
Profiter de l’énergie du printemps, ce serait alors chercher à faire un grand saut d’un coup, au lieu de se contenter de faire de petits pas comme le reste de l’année. A chacun de déterminer où doivent porter leurs efforts. Ce qui compte, c’est vraiment de profiter de cet élan donné par la nature au moment précis où le sacrifice de Jésus nous est rappelé par les fêtes de Pâques.
Notons au passage que c’est à cette période de renaissance que sont retournés à la vie spirituelle Allan Kardec, le codificateur du Spiritisme, désincarné un mercredi 31 mars 1869, soit 3 jours après le dimanche de Pâques, ainsi que Léon Denis, désincarné le mardi 12 avril 1927 pendant la semaine de Pâques.
Instruction des Esprits
Terminons par un texte, d’« instruction des Esprits » paru dans le Bulletin Le Spiritisme à Lyon du 15 avril 1868 qui montre bien l’importance de la résurrection de Jésus pour un croyant.
« Chaque année, depuis que nous vous donnons des instructions, nous vous rappelons cette grande époque de la mort du Christ, et surtout les principes d'amour et de religion qu'il est venu vous donner ; nous vous répétons ses mémorables paroles sur le Calvaire, et nous vous encourageons à vous aimer et à vivre dans la concorde et la sympathie.
Dieu a voulu que le souvenir du Christ se perpétuât dans vos cœurs ; il vous a donné l'intuition de ses grandes douleurs afin qu'elles puissent éterniser sa mémoire dans votre âme. Vous avez eu bien des martyrs depuis Jésus, vous avez assisté à de sanglants holocaustes, mais votre mémoire n'a gardé de souvenir qu'à l'action et au nom du héros, tandis que plus votre intelligence se développe, plus l'amour que le Christ vous inspire grandit dans votre cœur et rayonne dans vos pensées. D'où vient qu'après dix-huit siècles passés vous vous apitoyez encore sur le supplice du Martyr bien-aimé et que vous n'avez pour les apôtres crucifiés, pour les martyrs dévorés dans les arènes, ni un regard de pitié ni une parole affectueuse ? C'est que vous sentez en vous le bouillonnement de ces gouttes de sang que l'auréole d'épines de Jésus a fait jaillir sur vous et que votre âme s'est sentie régénérée par cette goutte d'un sang si précieux ; c'est que vous attendez le retour du Messie, vous savez qu'il viendra, vous vous préparez à le recevoir ; il est pour vous l'époux bien-aimé qui assure votre avenir, il est l'étendard de la liberté vers laquelle vous aspirez tous, il est en vous comme vous êtes en lui, car vous faites partie de cette humanité qu'il étreignait dans ses bras, lorsqu'il disait à Dieu : « Pardonnez-leur, oh! mon Père, ils ne savent ce qu'ils font », et qu'entre le Sauveur et le sauvé il y a une affinité que rien ne peut rompre; il y a surtout ce lien indissoluble que l'homme a reçu de Dieu le jour où le Christ est venu sur terre, et qui rattache l'homme à cette demeure du père où Jésus vous attend.
C'est en vain que les scribes ont cru que tout était fini avec la mort du juste ; ils n'ont arrêté l'élan du
progrès que pour lui donner une marche plus vive et pour que l'impulsion religieuse grandisse dans toutes les âmes. Christ était plus près de vous, lorsqu'après cette descente de croix Il allait en esprit au-devant de ses disciples; Son intervention pour vous sauver était plus puissante que jamais : n'avait-Il pas remporté la victoire? N'était-Il pas le triomphateur de l'idée, l’abolitionniste de l'esclavage? D'ailleurs, la mort corporelle n'est-elle pas une surprise pour Lui ? Il savait à l'état d'Esprit toute la mission dont Il avait accepté le mandat, et lorsque Son Esprit attaché à son corps parlait à ses disciples, Il leur répétait souvent : Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus. Il leur annonçait ainsi sa fin, et souvent encore Il disait : « Voilà que l'heure s'approche où le Fils de l'homme va être livré pour être jugé ». Sans doute Son agonie fut douloureuse ! Dieu ne lui avait-il pas imposé la nécessité de vivre comme les autres hommes, afin qu'on ne cherchât pas plus tard à dire qu'Il avait un corps fluidique ? Sans doute, Il souffrit avec amertume, car Il but le calice jusqu'à la lie ; mais cette souffrance, ces humiliations étaient encore pour resserrer les liens avec l'humanité. Auriez-vous accepté les principes d'une religion fondamentale s'ils vous eussent été apportés par Socrate ou Platon, ou un des Sages de la Grèce ? Vous eussiez traité ces enseignements d'utopie, et vous erreriez encore épars dans ce vaste champ de la vie, sans conducteur et sans but pour vous rallier quand le temps serait venu de le faire; mais cette croix, ce gibet sur lequel expire une douce créature dont les yeux mourants trouvent encore une expression pour vous sourire, ce corps nu, ce côté dont le sang se tarit, cette couronne d'épines dont chaque pointe déchire le front de l'homme qui n'a d'autre crime à se reprocher que d'être venu pour vous sauver. Tous ces souvenirs vous rapprochent de Jésus. Vous l'enlacez dans vos bras, vous venez bien près, plus près pour l'entendre, car vous l'aimez, ce martyr, vous savez que tout n'est pas fini entre vous et Lui, vous comprenez bien que son œuvre n'est pas achevée et qu'il reviendra pour mettre le dernier mot à cette phrase régénératrice qui lui faisait dire : « Avant que cette génération ne passe il arrivera de grandes choses. » Voyez, en effet, là-bas, à l'Orient, une croix, un homme expirant, des bourreaux, une étoile brillante qui commence à rayonner sur le petit coin de terre ou Dieu l'a placée, et puis l'étoile grandit, le baptême régénère les plus insouciants, ils reçoivent l'inspiration céleste, ils deviennent des prophètes. Dieu enlève de leurs yeux le bandeau qui cachait la vérité; l'étoile brille de nouveau.
La doctrine se propage, elle va, elle avance, des missionnaires vous l'apportent ; la terre se peuple, les hommes se font chrétiens; la croix, dont le symbole devient un signe de ralliement, étend ses bras à mesure que le Christ est plus aimé, plus écoulé; son souvenir fait des martyrs, son sang fertilise l'intelligence; rien ne voile son éclatante vérité, et lorsque Dieu vous fait une faveur nouvelle , lorsqu'une révélation vous prouve cette constante application de l'esprit avec l'Esprit qui vient encore vous dire : « Voilà que je reviens ». C'est le Christ ! son manteau couvre le passé, il vient dans sa gloire, et nous ne pouvons que vous répéter ce qu'Il disait dans l'Apocalypse : « Bienheureux celui à qui il sera donné de connaître mon nouveau nom. »
Ce mois-ci, nous vous présentons une réflexion sur les résolutions de début d’année. En cette période de début d’année, il est de coutume de se promettre de faire de louables efforts qui, souvent, ne durent que l’instant d’une journée, voire ne durent même parfois que le temps d’avoir été évoqués...
Ce mois-ci, nous vous parlons de la ferveur. Il y a beaucoup de croyants à travers le monde, toute religion confondue, mais combien d’entre eux vivent leur foi avec une réelle intensité, avec cette petite flamme interne capable de porter le croyant jusque dans les sphères supérieures ?
Ce mois-ci, nous vous présentons l'histoire La visionnaire de Diémoz. L’histoire d’Anne-Marie Coste et de ses apparitions aurait pu s’arrêter à ce qui a été écrit dans les 2 articles précédents (1), mais il est bien plus étrange de penser qu’il y a une suite.
Ce mois-ci, nous vous présentons l'histoire Après le miracle qui est la suite de l'histoire que nous vous avons présenté le mois dernier sous le titre La mère abandonnée.
Ce mois-ci, nous vous présentons l'histoire de La mère abandonnée à partir des consciences recherches de Gilles Lameire, parues sous le titre La Croix brisée sur le globe : apparitions de la Sainte Vierge à Lyon (1997) aux éditions Résiac.
Ce mois-ci, nous vous présentons l'Origine de l'union spirite française.
Ce mois-ci, nous vous présentons une exposition intitulée Magique Elle se déroule à Lyon et jusqu'au 5 mars. Vite ! Vite ! Dépêchez-vous de vous y rendre !
Ce mois-ci, nous vous présentons un texte d'Antonio Carlos Gaio sur La pandémie changera-t-elle le monde ? Il s'agit d'une analyse faite par un spirite brésilien et traduit par Margaret Barao Pereira.
Ce mois-ci, nous vous présentons une exposition intitulée Phénomènes, l'inexpliqué face à la science. Elle est organisée par Philippe Baudouin au musée de la médecine à Paris jusqu'au 28 janvier 2023
Ce mois-ci, nous vous présentons un livre Apparitions, les archives de la France hantée de Philippe Baudouin. Sorti en octobre 2021, aux Editions Gallimard, ce volumineux ouvrage de 319 pages retrace toute une épopée de manifestations de 1826 à 1978.
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Ce mois-ci, nous vous présentons une conférence sur le thème du Suicide et spiritualité Elle a été donnée au congrès Médecine et spiritualité au congrès de Toulouse en 2016 par le docteur Olfa Mandhouj.
Ce mois-ci, nous vous présentons le récit d'Une apparition Elle est tirée de la Revue des Etudes Psychiques de César De Vesme de 1901 ; il rapporte l'étrange rencontre que monsieur Pyrrhus Bessi, vivant en Sicile a faite en décembre 1899.
Ce mois-ci, nous vous présentons une forme de médiumnité peu courante pour notre 21ème siècle mais très répandue au 19ème et au début du 20ème siècle, les apports. Nous vous proposons le récit Des apports bien particuliers tiré de l'ouvrage "L'éveil spirite" d'Arthur Conan Doyle, qui fourmille d’anecdotes sur ses diverses voyages en Europe, en Australie et en Amérique.
Ce mois-ci, nous vous présentons une autobiographie d’une roche. Nous avons l’habitude de relayer de belles et passionnantes communications avec des Esprits, mais la médiumnité ne se limite pas à ce type d’exercices et peut s’ouvrir à d’autres perceptions bien plus originales.
Ce mois-ci, nous vous présentons Victorien Sardou, un médium qui voit « trop petit ». Victorien Sardou faisait partie, avec son père, Antoine-Léandre Sardou, du petit groupe d’amis qui a remis une cinquantaine de cahiers de communication à Hippolyte Léon Denizard Rivail pour qu’il organise les nombreuses notes précieusement recueillies et les mette en forme.
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Ce mois-ci, nous vous présentons La saga de l’Ectoplasme de Michel Granger. Cet ouvrage volumineux se veut être une encyclopédie sur toutes les manifestations physiques que de nombreux médiums ont obtenus.
Ce mois-ci, nous vous présentons le centre spiriteLar Frei Luiz Le docteur Paulo César Fructuoso nous en parle. Il est oncologue et chirurgien mais aussi spirite. Ce brésilien est l'auteur d'ouvrages traitant de la médecine et du spiritisme.