Ce mois-ci, nous vous présentons un texte tiré de l'Evangile selon le spiritisme d'Allan Kardec L'homme de bien. Les excès de la vie corporelle causent des dégâts dans le champ fluidique. Le vice est la disposition naturelle à faire le mal, en se détournant des bonnes actions et des bonnes pensées dans n'importe quel domaine. On provoque une dépense d'énergie stérile et une perte de temps car aucun bien n’aura été fait, ni aucun progrès spirituel n’aura été acquis. La passion est un excès de sentiments ou d’émotions joint à la volonté. Nous devons contrôler nos besoins et nos sentiments.
Cultivons les vertus pour s'améliorer
On appelle vertu la disposition ferme et constante qui porte à faire le bien et éviter le mal en faveur du prochain, sans intérêt personnel, ni intention cachée. Il faut cultiver la mansuétude, l'humilité, l'honnêteté, la bonté, la sincérité, la loyauté, la persévérance, la foi, toutes les qualités morales qui constituent l’homme de bien. Il y a aussi vertu en nous. « Toutes les fois qu’il y a résistance volontaire aux mauvaises inclinations. Rappelez-vous que la vertu n'est pas une voix qui parle, mais un pouvoir qui irradie. » nous dit l'Esprit André Luiz
l'homme de bien
Le véritable homme de bien est celui qui pratique la loi de justice, d'amour et de charité dans sa plus grande pureté. S'il interroge sa conscience sur ses propres actes, il se demande s'il n'a point violé cette loi ; s'il n'a point fait de mal ; s'il a fait tout le bien qu'il a pu ; s'il a négligé volontairement une occasion d'être utile ; si nul n'a à se plaindre de lui ; enfin s'il a fait à autrui tout ce qu'il eût voulu qu'on fît pour lui.
Il a foi en Dieu, en sa bonté, en sa justice et en sa sagesse ; il sait que rien n'arrive sans sa permission, et il se soumet en toutes choses à sa volonté.
Il a foi en l'avenir ; c'est pourquoi il place les biens spirituels au-dessus des biens temporels.
Il sait que toutes les vicissitudes de la vie, toutes les douleurs, toutes les déceptions, sont des épreuves ou des expiations, et il les accepte sans murmures.
L'homme pénétré du sentiment de charité et d'amour du prochain fait le bien pour le bien, sans espoir de retour, rend le bien pour le mal, prend la défense du faible contre le fort, et sacrifie toujours son intérêt à la justice. Il trouve sa satisfaction dans les bienfaits qu'il répand, dans les services qu'il rend, dans les heureux qu'il fait, dans les larmes qu'il tarit, dans les consolations qu'il donne aux affligés. Son premier mouvement est de penser aux autres avant de penser à lui, de chercher l'intérêt des autres avant le sien propre. L'égoïste, au contraire, calcule les profits et les pertes de toute action généreuse.
Il est bon, humain et bienveillant pour tout le monde, sans acception de races ni de croyances, parce qu'il voit des frères dans tous les hommes.
Il respecte en autrui toutes les convictions sincères, et ne jette point l'anathème à ceux qui ne pensent pas comme lui.
En toutes circonstances la charité est son guide ; il se dit que celui qui porte préjudice à autrui par des paroles malveillantes, qui froisse la susceptibilité de quelqu'un par son orgueil et son dédain, qui ne recule pas à l'idée de causer une peine, une contrariété, même légère, quand il peut l'éviter, manque au devoir de l'amour du prochain, et ne mérite pas la clémence du Seigneur.
Il n'a ni haine, ni rancune, ni désir de vengeance ; à l'exemple de Jésus, il pardonne et oublie les offenses, et ne se souvient que des bienfaits ; car il sait qu'il lui sera pardonné comme il aura pardonné lui-même.
Il est indulgent pour les faiblesses d'autrui, parce qu'il sait qu'il a lui-même besoin d'indulgence, et se rappelle cette parole du Christ : Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre.
Il ne se complaît point à rechercher les défauts d'autrui ni à les mettre en évidence. Si la nécessité l'y oblige, il cherche toujours le bien qui peut atténuer le mal.
Il étudie ses propres imperfections, et travaille sans cesse à les combattre. Tous ses efforts tendent à pouvoir se dire le lendemain qu'il y a en lui quelque chose de mieux que la veille.
Il ne cherche à faire valoir ni son esprit, ni ses talents aux dépens d'autrui ; il saisit, au contraire, toutes les occasions de faire ressortir ce qui est à l'avantage des autres.
Il ne tire aucune vanité ni de sa fortune, ni de ses avantages personnels, parce qu'il sait que tout ce qui lui a été donné peut lui être retiré.
Il use, mais n'abuse point des biens qui lui sont accordés, parce qu'il sait que c'est un dépôt dont il devra compte, et que l'emploi le plus préjudiciable qu'il en puisse faire pour lui-même, c'est de les faire servir à la satisfaction de ses passions.
Si l'ordre social a placé des hommes sous sa dépendance, il les traite avec bonté et bienveillance, parce que ce sont ses égaux devant Dieu ; il use de son autorité pour relever leur moral, et non pour les écraser de son orgueil ; il évite tout ce qui pourrait rendre leur position subalterne plus pénible.
Le subordonné, de son côté, comprend les devoirs de sa position, et se fait un scrupule de les remplir consciencieusement.
L'homme de bien, enfin, respecte dans ses semblables tous les droits que donnent les lois de la nature, comme il voudrait qu'on les respectât envers lui.
Là n'est pas l'énumération de toutes les qualités qui distinguent l'homme de bien, mais quiconque s'efforce de posséder celles-ci est sur la voie qui conduit à toutes les autres.
La prière nous aide à nous améliorer
La vigilance est le bon état d’esprit à cultiver, mais nous restons dépendants du secours de Dieu auquel la prière nous donne accès. Prier, c’est communiquer avec le plan spirituel supérieur, entrer en liaison avec lui. Pour prier, il ne suffit pas de remuer les lèvres, de répéter sans cesse les mêmes formules. Il faut élever les pensées et les sentiments, avec toute la conviction et la force possible. Alors, la prière atteint la source des bénédictions divines, en renvoyant vers nous les bienfaits nécessaires à notre soutien tout au long de notre chemin d’évolution spirituelle. Veillez et priez, constamment, parce que la prière et la vigilance assurent notre intégrité et le bien-être du corps et de l'âme.