Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour,
Tout d’abord voyons de quoi sont constitués les humains. Le livre « Après la mort » de Léon Denis au chapitre 29, « l’homme être psychique » montre que les humains sont constitués de trois éléments qui se combinent en lui pour former une unité vivante. Ce sont : premièrement, le corps, enveloppe matérielle temporaire, que nous abandonnons à la mort, comme un vêtement usé. Deuxièmement, le périsprit, enveloppe fluidique permanente, invisible à nos sens actuels, qui accompagne l’âme dans son évolution, s’améliore et se purifie avec elle. Troisièmement, l’âme, principe intelligent, centre de force, foyer de la conscience et de la personnalité.
Le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre deuxième – Monde spirite ou des Esprits, chapitre III – Retour à la vie corporelle à la vie spirituelle répond à la question de ce qu’il se passe au moment où on meurt. À la question 149 de ce chapitre il est dit que l’âme à l’instant de la mort, et donc de sa séparation d’avec le corps, redevient Esprit, c'est-à-dire qu'elle rentre dans le monde des Esprits qu'elle avait quitté momentanément, gardant toute son individualité et continuant à être elle-même avec ses défauts, ses qualités et ses capacités, comme le montre les réponses 150 à 152 de ce même chapitre. À la question 155, nous voyons qu'à l'instant de la mort le dégagement du périsprit n'est pas subitement complet ; il ne s'opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l'on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d'autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois, ce qui n'implique pas dans le corps la moindre vitalité, ni la possibilité d'un retour à la vie, mais une simple affinité entre le corps et l'Esprit, affinité qui est toujours en raison de la prépondérance que, pendant la vie, l'Esprit a donnée à la matière. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l'Esprit s'est identifié avec la matière, plus il a de peine à s'en séparer ; tandis que l'activité intellectuelle et morale, l'élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. De plus, l'affinité qui, chez certains individus, persiste entre l'âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l'Esprit peut éprouver l'horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés.
Pour compléter la réponse à la question 155, toujours au chapitre III, livre deuxième du livre des Esprits, les réponses aux questions 163 à 165 montrent que l’âme quittant le corps n’a pas immédiatement conscience d’elle-même, il s’en suit une période de trouble. La durée du trouble qui suit la mort est très variable ; il peut être de quelques heures, comme de plusieurs mois, et même de plusieurs années, cela dépend de l’élévation des Esprits. Celui qui est déjà purifié se reconnaît presque immédiatement, parce qu'il s'est déjà dégagé de la matière pendant la vie du corps, tandis que l'homme charnel, celui dont la conscience n'est pas pure, conserve bien plus longtemps l'impression de cette matière. Ce trouble présente des circonstances particulières selon le caractère des individus et surtout selon le genre de mort. Dans les morts violentes, par suicide, supplice, accident, apoplexie, blessures, etc., l'Esprit est surpris, étonné et ne croit pas être mort ; il le soutient avec opiniâtreté ; pourtant il voit son corps, il sait que ce corps est le sien, et il ne comprend pas qu'il en soit séparé ; il va auprès des personnes qu'il affectionne, leur parle et ne conçoit pas pourquoi elles ne l'entendent pas. Cette illusion dure jusqu'à l'entier dégagement du périsprit ; alors seulement l'Esprit se reconnaît et comprend qu'il ne fait plus partie des vivants. Ce phénomène s'explique aisément. Surpris à l'improviste par la mort, l'Esprit est étourdi du brusque changement qui s'est opéré en lui ; pour lui, la mort est encore synonyme de destruction, d'anéantissement ; or, comme il pense, qu'il voit, qu'il entend, à son sens il n'est pas mort ; ce qui augmente son illusion, c'est qu'il se voit un corps semblable au précédent pour la forme, mais dont il n'a pas encore eu le temps d'étudier la nature éthérée ; il le croit solide et compact comme le premier ; et quand on appelle son attention sur ce point, il s'étonne de ne pas pouvoir se palper. Ce phénomène est analogue à celui des nouveaux somnambules qui ne croient pas dormir. Pour eux, le sommeil est synonyme de suspension des facultés ; or, comme ils pensent librement et qu'ils voient, pour eux ils ne dorment pas. Certains Esprits présentent cette particularité, quoique la mort ne soit pas arrivée inopinément ; mais elle est toujours plus générale chez ceux qui, quoique malades, ne pensaient pas à mourir. On voit alors le singulier spectacle d'un Esprit assistant à son convoi comme à celui d'un étranger, et en parlant comme d'une chose qui ne le regarde pas, jusqu'au moment où il comprend la vérité. Le trouble qui suit la mort n'a rien de pénible pour l'homme de bien ; il est calme et en tout semblable à celui qui accompagne un réveil paisible. Pour celui dont la conscience n'est pas pure, il est plein d'anxiété et d'angoisses qui augmentent à mesure qu'il se reconnaît.
Le livre « Après la mort » de Léon Denis au chapitre 30, « La dernière heure » répond aussi de façon précise à cette question.
Fraternellement,
Clarisse
Bonjour Charlène,
Il nous semble sage de vous déconseiller la pratique de l'écriture automatique, surtout seule chez vous. Vous dites que vous ne le faites que pour vous assurer du bien-être d'un proche décédé alors autant utiliser la prière qui sera le meilleur dépositaire de votre affection désintéressée. Vous devriez vous rapprocher d'un centre spirite qui vous aidera à comprendre et donc à trouver les moyens de dépasser ces phénomènes désagréables. En ce qui concerne l'Esprit, en écrivant Lumière, il semble qu'il a besoin d'aide pour en trouver et la prière est bien un moyen. Nous encourageons de choisir des lectures afin d'instruire le désincarné qui a souvent du mal à comprendre sa situation dans l'au-delà. Voyez par exemple l'excellent ouvrage de Marlène Nobre : La vie dans l'au-delà aux Editions Philman.
Fraternellement,
Corinne
Bonjour Jean-Marc,
En effet, les commémorations peuvent être des moments de grandes tristesses ou l'on appelle le défunt en le pleurant de tout notre cœur.
Mais n'avez vous jamais assisté à une cérémonie durant laquelle la famille et les amis étaient sereins pour leur défunt ? Quelle grande différence cela fait....Au lieu de sentir cette chape de plomb, lourde et triste, chargée de regrets, on ressent un sentiment d'amour et d'espoir pour celui qui est parti rejoindre sa famille spirituelle dans l'autre monde. Car si pour nous c'est un départ, pour eux, c'est une naissance, c'est une fête!
Voyez, ce ne sont pas tant les cérémonies qui sont à bannir, car elles peuvent aussi être une aide aux défunts comme à la famille. C'est plutôt aux personnes dans l'assemblée à se gendarmer. Je pense à ce sujet à un extrait du livre Message d'amour Messages d'espoir de Mauricette Ruchot, sur le thème de la mort.
" Si seulement, l'homme pouvait changer le regard qu'il porte sur la mort et ne plus voir en celle-ci, chagrin, séparation et douleur. S'il acceptait, que la mort soit toute autre que celle qu'on lui a inculquée et dans laquelle, il s'est emprisonné. Sans être tâchées par l'idée de la fin et de l'injustice, ses joues se mouilleraient des joyaux de l'âme. Les yeux troublés par les larmes, il verrait celui qu'il aime se désincarner et être accueilli dans la symphonie de la vie, dans la joie et le bonheur. Accompagné des chants célestes, il chanterait pour celui qui s'en va vers d'autres univers. C'est une mélodie, qui emporterait l'âme, bien loin des tourments de la terre et non la tristesse de ce que l'homme se représente de la mort. Lorsqu'aux anniversaire et aux fêtes, ton coeur sombre dans la peine et dans la tristesse du souvenir, assieds-toi et écoute. Tu entendras celui que tu pleures chanter pour toi, mais si ta peine fait plus de bruit que sa voix, tu n'entendras que le tintamarre abrutissant de ton coeur enfermé dans la tristesse. Si en toi, tu trouves le silence et le calme, le chant apaisant des étoiles viendra jusqu'à toi."
Fraternellement
Noël
Bonjour René,
Tout d'abord, nous vous présentons nos condoléances pour le décès de votre sœur et vous invitons à prier pour l'aider à se dégager de ses liens terrestres.
Les paroles de consolation dites au moment d'un départ font, la plupart du temps, état d'une vie après la mort, marquée par une séparation qui n'est donc qu'apparente et provisoire. Ce point, commun à de multiples religions, nous aide à supporter l'épreuve du décès d'un proche, comme cela semble avoir été votre cas.
Dans le spiritisme, nous disons simplement en plus que, comme il y a une vie après la mort, une vie hors du corps, une communication est non seulement possible mais constante entre nos deux mondes.
Nous ne pouvons donc pas vous éclairer sur les convictions spirituelles de la personne qui s'est exprimée lors des funérailles de votre sœur mais, ce qui compte, c'est qu'elle ait su puiser dans le creuset commun de la foi, les mots de la consolation qui permettent d'apporter dans les cœurs de chacun la force, la résignation et l'espoir permettant de supporter cette épreuve.
Même si elles n'en sont pas conscientes, les personnes qui s'expriment pendant des cérémonies de départ sont souvent aidées par des frères supérieurs afin de trouver les mots justes et, ainsi, toucher plus aisément les cœurs endoloris.
Avec nos sincères condoléances,
Fraternellement
Anaïs
Bonjour,
Nous compatissons sincèrement à vos épreuves mais ne pouvons que vous encourager à retrouver en vous la force et le courage de les surmonter en vous rappelant que c'est vous qui, avant de revenir sur Terre, avez accepté ou choisit des épreuves qu'il vous était possible de supporter dans le but de vous épurer et donc de progresser.
Pour mieux le comprendre, vous pouvez vous reporter au chapitre intitulé "Choix des épreuves", dans le Livre des Esprits d'Allan Kardec, qui précise et développe comment agit le libre-arbitre selon le genre d'épreuves que l'Esprit est prêt à subir.
Mais, pour retrouver rapidement en vous l'énergie spirituelle qui vous permettra de reprendre espoir et donc de remobiliser vos forces, nous vous invitons à lire les ouvrages de Léon Denis qui, mieux que tout autre, savait donner un sens à la douleur, la magnifier pour la rendre non seulement supportable mais aussi et surtout salutaire. Vous pourriez lire, plus particulièrement, le livre Le problème de l'être et de la destinée où les deux derniers chapitres ("Douleur" puis "Révélation par la douleur") devraient pouvoir éveiller en vous la petite flamme qui ranimera votre volonté d'avancer et de vous battre.
En voici un très court extrait, utile à tous ceux qui souffrent physiquement comme moralement.
"Aux heures de souffrance, d'angoisse, d'accablement, recueillez-vous et, d'un appel ardent, attirez à vous ces Êtres qui furent, comme nous, des hommes et qui sont maintenant des Esprits célestes, et des forces inconnues pénètreront en vous ; elles vous aideront à supporter vos misères et vos maux.
Hommes, pauvres voyageurs qui gravissez péniblement la montée douloureuse de l'existence, sachez que partout, sur notre route, des êtres invisibles, puissants et bons, cheminent à nos côtés. Aux passages difficiles, leurs fluides secourables soutiennent notre marche chancelante. Ouvrez-leur vos âmes ; mettez vos pensées en accord avec leurs pensées et aussitôt vous sentirez la joie de leur présence ; une atmosphère de paix et de bénédiction vous en enveloppera ; de suaves consolations descendront en vous."
Si vous le désirez, nous pouvons aussi prier pour vous et vous transmettre des fluides, en direct ou à distance, lors de nos séances d'aide spirituelle du mercredi à 18h afin de vous soutenir dans votre démarche.
Pour cela, il faudrait nous spécifier votre prénom, votre âge, vos difficultés et ce que vous souhaitez obtenir et faire en sorte de vous mettre en communion avec nous, au moment des séances, afin de recevoir les fluides.
Les séances, totalement gratuites, se déroulent sur 3 semaines pendant lesquelles nous nous tenons mutuellement informés (par mail si c'est à distance) de l'évolution de la situation.
Vous trouverez, éventuellement, plus de détails sur notre site.
Nous laisserons le mot de la fin à Léon Denis "La douleur est comme une aile prêtée à l'âme asservie à la chair, pour l'aider à s'en dégager et à s'élever plus haut."
Reprenez courage, nous sommes de tout cœur avec vous.
Bien amicalement
Hélène
Bonjour,
Du point de vue spirituel, le sujet est complexe si l’on considère que, bien souvent, l’esprit ne comprend pas sa situation ; ne se croyant pas mort, il se sent vivant. Cet état perdure tout le temps qu’il existe un lien entre le corps et le périsprit . Le périsprit, délié du corps, éprouve une sensation ; mais comme celle-ci ne lui parvient pas à travers un canal limité, elle se généralise. On peut dire que les vibrations moléculaires se font sentir dans tout l’être, parvenant ainsi à son sensorium commune, à savoir l’esprit lui-même mais sous une forme différente.
Kardec précise : « Dans les premiers moments qui suivent la mort, la vue de l’esprit est toujours trouble et confuse ; elle s’éclaircit à mesure qu’il se dégage, et peut acquérir la même clarté que pendant la vie, indépendamment de sa pénétration à travers les corps qui sont opaques pour nous » . Aussi, l’homme qui vivra toujours sobrement s’économisera bien des tribulations, et sentira moins les sensations pénibles. Donc, pour celui qui vit sur la Terre en cultivant la pratique du bien, sous ses multiples formes, quelles que soit ses croyances, la désincarnation n’entraînera pas de perturbations, compte tenu de sa conscience élevée et d’un cœur plein de vérité et d’amour.
A la question de savoir si celui qui est mort depuis peu peut souffrir de l’incinération de sa dépouille charnelle, Emmanuel répondit : « En cas de crémation, il est important d’être charitable envers les cadavres, en différant de bien des heures l’acte de destruction des viscères matérielles, des premiers temps suivants le détachement des liens, car, d’une certaine manière, il y a toujours beaucoup d’échos de la sensibilité existante entre l’esprit désincarné et le corps dont s’est éteint le tonus vital, de par les fluides organiques qui offrent encore à l’âme des sensations de l’existence matérielle » .
Chico Xavier, alors qu’il était interviewé lors du programme « Pinga fogo » de la défunte TV TUPI de São Paulo, répondit au journaliste Almir Guimaraes, qui l’interrogeait à propos de la crémation des corps qui s’implantait à l’époque au Brésil, expliqua : « J’ai déjà entendu Emmanuel à ce sujet, et il affirme que la crémation est permise à tous ceux qui le désirent, dès lors qu’il y a une période d’au moins 72 heures d’attente pour y procéder dans n’importe quel four crématoire, ce qui pourra se produire après le dépôt de la dépouille humaine dans un environnement froid » . Néanmoins, Richard Simonetti, dans son livre « Quem tem medo da morte » (= qui a peur de la mort), regrette que dans les fours crématoires de São Paulo, il faille obligatoirement y procéder dans le délai de 24 heures, alors pourtant que le règlement permet de laisser le cadavre dans la chambre frigorifique tout le temps que la famille désire . Il serait donc bon qu’on laisse un délai supérieur.
Le spiritisme ne recommande ni ne condamne la crémation. Mais, il est nécessaire d’avoir de la pitié envers les cadavres, en prenant le temps avant de procéder à l’incinération des viscères matérielles . Car il existe bien des répercussions sensibles entre l’esprit désincarné et le corps que le « fluide vital » a quitté, durant les premières heures qui suivent le détachement, compte tenu des fluides organiques qui répercutent dans l’âme les sensations de l’existence matérielle. L’impression de la désincarnation est perçue, ce qui peut provoquer des traumatismes psychiques. C’est pourquoi, il est recommandé aux adeptes de la Doctrine spirite, qui désirent opter pour la crémation, de différer l’opération d’un minimum de 72 heures après le décès.
Fraternellement,
Céline
Bonjour,
Les animaux, comme les hommes, ont besoin d'un temps calme (plus ou moins long) pour quitter leur enveloppe de chair et se reconnaitre en tant qu'Esprit. Il faut respecter cette période pendant laquelle vous pouvez juste prier pour l'aider à se détacher de la sphère terrestre. Lorsque ce sera le moment, votre chienne reviendra se communiquer à vous, de la même manière qu'elle le faisait de son vivant.
La seule différence sera qu'elle n'aura plus d'enveloppe physique mais son tempérament, son caractère, son affection, ses goûts restent les mêmes et vous aideront donc à reconnaitre les signes de sa présence.
Soyez patients, la foi vous y aidera.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour David,
Il est difficile de généraliser comme vous le faites et de mettre, dans un même panier, "tous les décédés qui n'ont pas fait de mal sans pour autant être des saints".
Nous sommes tous des individus à part entière qui suivons un programme d'apprentissage personnalisé et adapté à notre courage et volonté de progression.
Ce programme d'étude ne s'interrompt pas avec le décès mais se poursuit d'un monde à l'autre.
L'un des meilleurs aiguillons qui puisse nous motiver à avancer est de nous pousser à vivre avec ceux qui nous ressemblent, que ce soit sur Terre ou dans le Ciel.
C'est ainsi que l'on se fabrique son propre paradis ou enfer, avec toutes les nuances qui peuvent exister entre ces deux notions, que ce soit ici ou ailleurs...
Nous vous conseillons de lire Le Ciel et l'Enfer d'Allan Kardec qui, par les témoignages d'Esprits de conditions différentes, vous permettra d'apprécier plus concrètement toutes ces nuances et leurs raisons d'être.
Fraternellement,
Sylvie
Bonjour René,
Une expérience de mort imminente ne laissera personne indifférent. Pour certains, c’est le bonheur pur, un sentiment de liberté et de plénitude complet, pour d’autres, ce sont des visions d’angoisses et d’horreur. Lors d’une EMI, l’esprit se dégage du corps, comme dans les prémices du processus de désincarnation. L’homme incarné se détache donc de son enveloppe charnelle et redevient esprit, en toute conscience. Il peut alors vaquer à d’autres occupations et rencontrer ceux qui sont dans son paysage spirituel. De fait, certains frères de l’invisible sont plus ou moins accueillants, chaleureux, virulents, et nous communiquent leurs sentiments.
Forts de nombreux témoignages d’EMI lors d’une opération, on sait aujourd’hui qu’il est possible de suivre l’intervention chirurgicale depuis l’extérieur de son corps, et se voir, ainsi que l’équipe de soignants.
Une EMI peut également être une expérience validée par le guide spirituel afin de créer une prise de conscience de son protégé.
Fraternellement,
Noé
Bonjour,
Tous les souvenirs "visuels" ne sont pas utiles. Nous pourrions prendre en exemple les rêves. Certaines nuits, vous ne rêvez pas (ou plutôt vous n'avez pas le souvenir d'avoir rêver) et pourtant, le matin, il vous reste cette influence nocture (vous pouvez être fatigué, en colère, joyeux, inquiet...)
Alors, l'image ou le récit possible de certains après une NDE peut être surtout pour la personne. Il est fréquent que les NDE soient des sortes d'avertissements sur la vie menée par l'incarné. Les personnes qui reviennent de ces expériences sont unanimement changées. Leur façon de vivre peut changer en bien ou en mal dans de nombreux domaines.
Vous pourriez lire les ouvrages du Docteur Moody sur les NDE, ou encore lire l'ouvrage des Docteur Melvin Morse et Paul Perry - Transformés par la lumière - dans lequel il dénombre les étapes qui définissent une NDE (elles sont au nombre de 9, on retrouve effectivemement l'expérience du tunnel avec l'entrée dans l'obscurité puis la vision d'une lumière éblouissante)
Fraternellement,
Audrey
Bonjour,
Les récits de NDE, c'est à dire de ceux qui sont "revenus", diffèrent en effet souvent des récits de désincarnation que certains défunts ont bien voulu nous donner. Ceci est dû au fait que les NDE reflètent plutôt ce qui se passe lorsque l'on parvient à une transe médiumnique complète.
On peut comprendre que, lors d'un choc intense, l'esprit se détache soudainement du corps et profite de cette liberté pour aller voir "d'autres mondes". Tant que la corde d'argent n'est pas rompue, le corps ne meurt pas et l'esprit peut donc le réintégrer quand il le désire.
Les NDE sont aussi souvent des expériences que l'on nous permet de vivre pour nous offrir une chance de donner un nouveau sens à notre vie en nous permettant d'avoir accès à ce qui peut nous attendre dans l'Au-delà. Certains ne découvrent qu'à ce moment-là qu'il existe une vie après la mort et que ce que nous vivons sur Terre a des répercussions sur ce qui nous attend après.
On comprend, dès lors, que leur perception de la vie, après leur retour, en soit totalement modifiée. Le tunnel que certains témoins décrivent permet de les amener directement sur le lieu qu'ils ont à découvrir en les protégeant du bas astral.
En cas de décès, vous avez certainement lu dans le Livre des esprits, que le temps nécessaire pour se reconnaître mort, se décorporer et sortir du trouble est très variable (de quelques heures à plusieurs années) selon de nombreux critères qu'il serait trop fastidieux d'énumérer ici. Vivre avec la conscience de la survie de l'esprit sur le corps nous aide à nous épurer à tous niveaux (physique, mental, spirituel, etc.) ce qui est sensé favoriser le détachement final...
Nous vous conseillons de lire Le ciel et l'Enfer d'Allan Kardec où différents Esprits sont venus raconter leur désincarnation. Classés par catégories (Esprits heureux, Esprits souffrants, criminels repentants, esprits endurcis, suicidés, etc.) , vous y verrez différents cas de désincarnation, très divers selon les situations.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
C’est un choix personnel ou parfois financier que de vouloir rendre son corps à la terre ou non. Mais ce choix révèle notre intérêt pour la vie après la mort. Peut-être que pour vos parents, la mort du corps physique, fatigué par les années de vies, signifie la fin de tout.
Tous nous retournons à la vie spirituelle, ce départ peut se faire plus ou moins lentement et avec plus ou moins de difficultés, selon notre avancement moral. Chico Xavier a rapporté qu’au décès il était souhaitable d’attendre 72 heures avant l’incinération. Ce délai est à titre indicatif bien sur.
Le cérémonial religieux en usage apporte généralement peu d'aide et de réconfort aux défunts. L'accompagnement du cortège mortuaire se doit d'être un moment de recueillement et de pensées d’amour pour l’esprit qui nous quitte.
Fraternellement,
Noël
Bonjour,
Ce qui se passe après la désincarnation dépend avant tout de l'élévation morale de l'incarné et ce, quelque soit la façon dont il se désincarne. Certaines façons de se désincarner peuvent apporter un traumatisme à l'Esprit, ce qui peut rallonger le temps que met l'Esprit à se dégager de son corps et de se détacher son ancienne incarnation.
Cependant, si vous prenez le livre des Esprits aux questions concernant l'intervention des Esprits sur notre monde, vous apprendrez dans le passage sur le pouvoir occulte, question 551, que Dieu ne permet pas qu'un mauvais Esprit associé à un incarné puisse faire du mal à son prochain. Nous avons tous un discernement à développer et quelque soit les idées que peuvent souffler des Esprits inférieurs, nous nous devons de réfléchir.
Fraternellement,
Josiane
Bonjour Bonjour,
Merci pour votre soutien et l'affection que vous nous témoignez.
La différence entre la période dite des "rêves" et celle de mort imminente réside dans l'état dans lequel se trouve l'esprit à ce moment et dans l'intérêt que cela revêt d'être conscient. Lors du sommeil, le corps se repose après une dure journée de labeur et l'esprit vaque à ses occupations. Seuls les épisodes de rêves dits prémonitoires semblent requérir un fort état de conscience pour qu'on puisse se retranscrire ses évènements à notre réveil. Mais en majorité ses souvenirs restent plus flous. Ils ne sont donc que d'une béquille pour mieux affronter le quotidien.
A l'inverse lors de NDE, il semble que les sujets soient en état de vigilance accrue. Le corps est mis en état complet de veille et l'esprit peut s'élever plus loin. Et c'est avec la participation de la volonté propre de l'esprit que le choix est fait de reprendre son corps. Au réveil l'esprit de cette personne a développé une grande conscience de cette épisode car cet événement doit faire réfléchir celui qui l'a subi sur les vrais raisons de la vie. Tous ceux qui ont subi une NDE relatent tous avoir ressenti un amour démesuré universel ce qui a considérablement changer l'après de leur vie.
Vous pouvez consulter notre sujet du mois numéro 83.
Fraternellement,
Anaïs
Bonjour Karla,
Il y a deux notions que l’être incarné ne peut appréhender dans sa globalité. Ce sont l’intemporalité et l’infini. Nous vivons dans un monde matériel, borné par nos perceptions humaines, limité par nos sens corporels. Il nous est possible, grâce à notre intelligence de concevoir, d’imaginer l’infini et le temps. Mais à bien y regarder essayez d’imaginer le contraire, un univers borné et un temps qui inévitablement s’acheminerait vers un terme, un arrêt de l’évolution, de tout ce qui est la vie ? Comment imaginer ce qu’il y a derrière ces barrières ? Ces notions d’infini et d’intemporalité sont innées chez l’homme. Il sait, mais ne parvient pas toujours à savoir comment. Chacun de nous, entre deux incarnations, se retrouve dans le monde spirituel et en possède une vision relative à son degré d’évolution. Pour certains, déjà familiarisés avec cet environnement c’est un fait acquis, pour d’autres, encore ancrés dans des vibrations toutes matérielles, cela demeure un mystère. Je cite Kardec :
958. Pourquoi l'homme a-t-il instinctivement horreur du néant ?
"Parce que le néant n'existe pas."
959. D'où vient à l'homme le sentiment instinctif de la vie future ?
"Nous l'avons déjà dit : avant son incarnation, l'Esprit connaissait toutes ces choses, et l'âme garde un vague souvenir de ce qu'elle sait et de ce qu'elle a vu dans son état spirituel."
C’est au fur et à mesure que l’homme s’élève qu’il perçoit et comprend ce monde spirituel dans lequel nous évoluons mais dont nous n’avons pas toujours conscience. C’est la médiumnité que chacun possède à un niveau plus ou moins développé qui permet cette communication, ce passage, ce pont entre nos deux mondes. L’évolution dépend de la volonté de chacun de vouloir s’instruire, comprendre, acquérir le niveau de connaissance qui permettra de gravir une marche pour aller encore un peu plus loin. Vous-même Karla, c’est ce que vous faites en posant cette question. Vous souhaitez comprendre, ce qui dénote chez vous cette évolution en marche qui va vous porter vers une soif d’apprendre et vous permettre de vous approprier ces connaissances. Ainsi, d’incarnation en incarnation, vous allez vous rapprocher de vibrations élevées pour atteindre ce que Kardec désigne par « Purs Esprits »
« 112. Caractères généraux. - Influence de la matière nulle. Supériorité intellectuelle et morale absolue par rapport aux Esprits des autres ordres. » Lorsque cet ordre est atteint
Mais ne confondez pas l’évolution et la création. Dieu crée de tous temps signifie qu’il a toujours crée des esprits par amour. Comment, cela reste pour nous un mystère. Kardec :
Les Esprits ont-ils eu un commencement, ou bien sont-ils comme Dieu, de toute éternité ?
"Si les esprits n'avaient point eu de commencement, ils seraient égaux à Dieu, tandis qu'ils sont sa création et soumis à sa volonté. Dieu est de toute éternité, cela est incontestable ; mais savoir quand et comment il nous a créés, nous n'en savons rien. Tu peux dire que nous sommes sans commencement, si tu entends par là que Dieu étant éternel, il a dû créer sans relâche ; mais quand et comment chacun de nous a été fait, je te dis encore, nul ne le sait : c'est là qu'est le mystère."
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que chaque Esprit va grandir à son rythme, en fonction de ses choix et de ses actes que ce soit dans le monde matériel ou dans le monde spirituel. Ainsi un Esprit ayant été crée bien avant vous pourra être moins avancé que vous ne l’êtes, tout simplement parce qu’il s’est attardé sur des chemins de misère qui ne menaient nulle part. Il lui faudra le comprendre au travers de ses épreuves et décider de changer de cap ce qui ne pourra se faire sans évoluer donc, par ses efforts, par sa recherche, par sa réflexion et par le souhait qu’il fera naitre en son cœur pour demander l’aide et l’éclairage spirituel nécessaire.
Voilà Karla ce que le peux vous dire et je vous engage à lire l’ouvrage d’Allan Kardec« La genèse, les miracles et les prédictions » puis ensuite la série d’ouvrages psychogarphiés par Fransisco Candido Xavier qui transcrit ce qu’André Luiz, médecin brésilien désincarné, vit dans le monde spirituel (Nosso Lar, Ouvriers de la vie éternelle, Missionnaires de la Lumière… etc). Vous pouvez d’ailleurs les commander depuis notre site.
Karla, j’espère avoir pu contribuer à vous éclairer dans cette recherche de compréhension du monde spirituel. N’oubliez pas de prier et surtout d’appeler votre Guide spirituel qui vous accompagne et vous montre la voie qui vous permettra de grandir. C’est par amour pour vous qu’il le fait, soyez attentive à ses vibrations dont il vous entoure.
Avec toute mon amitié,
Maxence
Bonjour Calou,
Vous dites avoir de la chance d’être médium. Certes c’est une chance dans le sens où cette médiumnité vous donne un accès plus tangible du monde spirituel. Cependant sachez que tout un chacun possède de la médiumnité, sauf quelques rares exceptions pour qui c’est une épreuve car elles devront durant toute leur incarnation croire sans jamais avoir ressenti la moindre présence spirituelle. Cette médiumnité que chacun possède peut se développer par la connaissance en passant bien évidemment par l’étude des lois spirites qu’ Allan Kardec a codifiées dans son œuvre. Mais être médium est une chose, être spirite en est une autre. Disons que la médiumnité apporte des faits patents qui peuvent provenir d’Esprits de tous ordres, tandis qu’être médium spirite consiste à mettre cette médiumnité au service du bien, au service de la charité du Père qui nous a engendré par amour.
Nous en arrivons au point qui vous intéresse et qui est de savoir qu’elle est la meilleure solution, se faire enterrer ou se faire incinérer.
De grands médiums comme Divaldo, lors de conférences, nous rappellent les nombreux témoignages d’Esprits indiquant les souffrances qu’ils ont enduré lors de l’incinération de leur corps physique. En effet si la séparation du corps physique et du périsprit n’est pas encore faite, le lien fluidique qui relie les deux corps est encore vivace et, de fait, ce qui est subi par le corps physique est répercuté au corps fluidique qui en ressent les effets, car il reste et demeure le siège de toutes les sensations. Avez–vous lu les nombreux ouvrages d’Ernest BOZZANO, éminent chercheur scientifique qui relate les nombreux cas qu’il a étudié tout au long de sa vie ?
Bien entendu si la séparation des deux corps est effective, la crémation ne peut faire ressentir de la souffrance au périsprit.
Mais le point sur lequel je souhaite insister est lorsque que vous dites « Que faut-il faire pour partir en paix ? ». Ce n’est pas la façon de quitter ce monde physique qui importe mais bien le contenu de cette incarnation, je veux parler de ce que vous avez fait pour aider, secourir, donner, aimer, écouter, soulager, conseiller sans attendre de retour, uniquement pour l’amour de votre prochain. C’est cet acquis qui déterminera votre position dans le monde spirituel ou si vous préférez, votre niveau d’évolution. En revanche si vous êtes resté oisif, c’est à dire faire ni bien ni mal, et bien votre vie terrestre se soldera par une nouvelle incarnation au cours de laquelle vous devrez reprendre les mêmes épreuves que vous vous étiez engagé à surmonter afin que votre âme parvienne tôt ou tard à franchir ce cap et pouvoir ainsi reprendre sa course au travers de multiples incarnations qui devront la conduire vers la lumière spirituelle.
Il reste encore un cas, c’est celui où vous avez laissé votre âme succomber aux travers qui sont les siens et que vous étiez venu corriger dans cette existence. Dans ce cas vous serez bien loin de trouver la paix que vous recherchez mais tous ceux qui vous auront accompagnés dans ces travers sur le plan spirituel seront là pour vous accueillir et vous serez intégrés à leur monde que je vous laisse imaginer bien peu enviable. Que d’efforts alors il vous faudra fournir pour vous arracher et rejoindre des sphères meilleures où règnent la paix, la sérénité et l’amour. Lisez le chapitre XXIII du livre des médiums sur l’obsession.
Voyez Calou, votre question est loin d’être sans réponse et c’est au travers de la lecture et de l’étude du spiritisme que vous trouverez le chemin à suivre celui que votre Guide spirituel vous invite à prendre. Il vous aime, veille et vous conseille, mais il attend que vous vous tourniez vers lui et que votre cœur s’ouvre pour que l’amour débordant qu’il vous donne vous éclaire.
Avec toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
La lueur blanche n'est pas forcément le périsprit. Cela peut être, et c'est sûrement le cas deux jours après le décès, le fluide vital que certains appellent le double éthérique et qui est une doublure du corps physique. A la différence du périsprit, ce doublé éthérique ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours tout en restant à proximité du corps du défunt.
Je me base sur des observations expérimentales faite surtout par les occultistes du début du 20è siècle et sur des messages médiumniques provenant de médiums sérieux pour affirmer cela. D'après ce que vous dites, je pense que les liens entre le périsprit et le corps étaient déjà très fins au moment de la mort et que l'âme a du se dégager facilement.
De manière générale, on dit que ce passage, même pour des personnes instruites, peut être douloureux. Tout dépend, en fait, du degré d'évolution spirituelle réellement atteint par la personne qui se désincarne. Ce que la personne emporte avec elle dans la tombe, seul Dieu le sait.
La douleur n'est cependant pas obligatoire. Quand on parle d'Esprit, on ne peut plus parler de la douleur comme sur Terre. Il y a des Esprits qui se communiquent et qui disent avoir froid ou faim alors qu'ils n'ont plus de système nerveux pour percevoir ces choses. Donc, dans le monde spirituel, tout est psychique.
S'il existe toujours des liens périspritaux non détruits totalement par la mort physique (peu de temps après la mort), alors les douleurs physiques perçues peuvent encore être transmises et se rapprocher de ce qu'on appelle la douleur physique.
Les vers qui rongent interviennent bien après que le périsprit se soit totalement dégagé : la douleur est alors purement psychique. C'est la terreur que provoque cette perception répugnante qui fait ressurgir des sensations chez l'Esprit désincarné. Il n'y a pas de lien physique direct entre le corps rongé et l'Esprit.
Nous ignorons quelle est la nature physique du périsprit. Il semble se trouver dans une autre dimension car jusqu'à maintenant sa détection échappe aux mesures directes de nos appareils. Cependant, le périsprit interagit avec le vivant et on connaît un bon candidat pour la place de vecteur de ces interactions : c'est un champ électromagnétique. Le fluide vital d'Allan Kardec et du courant vitaliste aurait donc une composante électromagnétique. Dans ce cas, pour interpréter ce qu'il advient du périsprit, on peut analyser les échanges électromagnétiques qu'il est supposé faire. Dans ce cadre, impossible d'avoir des certitudes mais néanmoins, on peut faire certaines déductions, surtout à partir des travaux du professeur Popp, directeur de l'institut physique de Kaiserlauter. Ce biophysicien a montré qu'entre les cellules règne une lumière ultra-ténue. Les caractériques de ce champ électromagnétique de faible intensité le rapproche du champ vital. Une des raisons majeures à cela est qu'au moment de la mort, ce champ disparaît subitement.
Ainsi, mon avis personnel, mais qui n'est pour l'instant qu'une hypothèse à peine scientifique, est qu'au moment de la mort physique des cellules, le champ périsprital organisateur cesse de les lier entre elles et qu'ainsi les périsprits des cellules peuvent simplement se détacher des cellules physiques proprement dites.
Au moment de la putréfaction du corps, c'est tout un tas d'autres organismes qui agit et les processus de décorporation périspritale cellulaire a, à mon avis, déjà eu lieu.
Le processus est fonction de l'évolution de l'Esprit qui se désincarne. C'est vrai à un tel point qu'un Esprit supérieur quitte son corps de manière instantanée et complète alors qu'un Esprit moins avancé peut prendre plusieurs jours avant de rompre tous les liens.
Le fluide vital ou double éthérique (lorsqu'il estextériorisé) reste à proximité du corps et ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours...
Fraternellement,
Jérémie
Bonjour Nancy,
Que de questions ! Je pourrais vous répondre, à chacune d’elle, mais je crois qu’il est plus important pour vous de les chercher dans la lecture du livre des Esprits d’Allan KARDEC et des questions réponses de ce site. Cette démarche vous sera profitable car elle vous fera comprendre ce qu’est le monde des Esprits, quelles sont les règles qui le régissent et comment nos frères et sœurs de l’au-delà vivent en fonction de ce qu’a été leur parcours sur cette terre. Tout est régit par la loi de cause à effet, c’est à dire que toute action engendre ses propres conséquences et que donc ce qui fait notre vie d’aujourd’hui prépare ce que nous serons demain dans le monde spirituel.
Mais Nancy, je ne veux pas vous quitter sans vous aider un peu. Vous devez faire cet effort et pour vous encourager, pour faire ce premier pas parfois si difficile, je veux vous dire que Dieu est amour. Cela signifie que tout ce qui comporte un peu de cette force immense, et bien c’est aussi l’œuvre de Dieu. Comprenez que Dieu nous aime et qu’il ne sépare pas ceux qui se sont aimés sur cette terre et à plus forte raison ceux qui s’aiment par delà cette frontière qui sépare nos deux mondes.
Nancy soyez confiante et faite ce travail. Il est nécessaire, c’est votre Guide spirituel qui vous le demande. Vous venez d’ouvrir votre cœur à la lumière divine. Ces questions viennent de s’échapper comme l’oiseau prisonnier de sa cage. Alors laissez-le prendre son envol et suivez-le. Il vous conduira vers celui qui vous aime et qui vous attend.
Toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
Les NDE (Near Death Experience) ou Expériences de Mort Imminentes (EMI) en français désignent les épreuves se produisant le plus fréquemment lors de comas ou d’arrêts cardiaques. De tous temps on trouve trace de pareils récits ce qui donnerait à ces témoignages une valeur d’universalité.
C’est le psychiatre américain, le Dr Moody avec le livre "La vie après la vie" publié en 1975, qui rapporte les récits d'un certain nombre de « rescapés de l'au-delà». Le public, de ce fait, dé couvrit massivement une autre approche de la mort et du vivant.
Il n’existe pas encore à ce jour un ensemble de critères admis de manières homogènes et cohérentes. Néanmoins, en 1980 Kenneth Ring établit une classification en cinq étapes qui sert encore de référence aujourd’hui :
1) Le premier stade correspond à une sensation d’apesanteur, de calme et de grand bien-être. Les témoins se souviennent d’avoir flotté dans un espace totalement étrange et relatent cet épisode comme l’ une des plus belles expériences de leur vie.
2) Succède le sentiment d'avoir "quitté son corps" et de le contempler à distance depuis un point de vue situé en général au-dessus. Cette situation insolite est en général vécue avec calme et il arrive que les témoins rapportent en détail tout ce qui s'est passé et s’est dit autour de leur corps pendant le laps de temps d’inconscience.
3) Les témoins rapportent avoir été aspirés dans un vide, ressemblant parfois à un tunnel, dont l'obscurité devenait de plus en plus "intense". Une sensation de très grande vitesse vient s'ajouter au sentiment de bien-être. Une présence non-personnifiée accompagnerait parfois le témoin pour le rassurer.
4) Une lumière blanche et dorée, très brillante et impossible à décrire apparaît. A la fois très puissante et très douce, elle irradierait un sentiment d'amour inconditionnel.
5) Finalement certains témoins disent avoir pénétré dans cette lumière. Cette étape est alors vécue comme un retour. Point culminant de l’expérience, c’est à cette lumière que les témoins attribueront leur transformation ultérieure. Là, les récits commencent à varier :
+ certains ont accès à un environnement extraordinaire, d’une beauté "inimaginable".
+ D'autres ont conscience de la présence d’entités spirituelles ou de personnes décédées, connues ou inconnues, avec qui ils communiquent.
+ D’autres encore revoient leur vie défiler sous forme d'une vision en trois dimensions au cours de laquelle ils ont l’impression d’être à la fois "acteur et spectateur". Cette étape n’est en rien vécue comme un jugement mais comme un constat, parfois pénible ou douloureux. Au cours de cet épisode, certains disent également avoir vu des événements de leur vie future.
+ D’autres encore entendent des voix ou de la musique "céleste".
Malgré ces multiples scénarios, tous disent avoir rencontré l'Amour absolu et accédé à la Connaissance universelle et sont convaincus d’avoir fait une incursion dans une autre dimension.
Comment le spiritisme peut-il concilier les NDE ?
Léon Denis, dans Après la mort ( les éditions Philman page 145) : « Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l’apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l’esprit qui quitte la terre ».
Allan Kardec lui dans le Livre des Esprits, à la question 961, relate cette réponse :
« Au moment de la mort, quel est le sentiment qui domine chez le plus grand nombrez des hommes, est-ce le doute, la crainte ou l’espérance ?
« Le doute pour les sceptiques endurcis, la crainte pour les coupables, l’espérance pour les hommes de bien »
Ainsi nous comprenons par-là que nous ne sommes point égaux face à la mort. Notre ouverture sur cet « au-delà » dépend de notre avancée morale et spirituelle sur le sujet. Nos compréhensions sur cette après-vie actuelle restent conditionné par maints facteurs extérieurs à notre personne : l’éducation reçue, la société dans laquelle nous évoluons, par nos croyances plus ou moins juste, plus ou moins vraies sur le divin.
Dire qu’il y a deux mondes, celui des incarnés et celui des esprits n’est qu’une vision imparfaite et réductrice produite par notre mental, par la perception incomplète de nos cinq sens. En fait les deux mondes ne forment qu’un seul où incarnés et désincarnés cohabitent ensembles. Les premiers soumis aux lois de la matière (celle de l’apesanteur par exemple) seront contraints d’évoluer sur la terre tandis que les seconds libres dans leurs déplacements peuvent, si l’envie leur en prenne, aller de monde en monde.
Les NDE peuvent se comparer avec l’état de sommeil. En effet, pendant le rêve, tandis que le corps se repose, l’âme se libère de toute contrainte physique (en étant relié toutefois à celui-là par le périsprit), ne se limite plus à nos cinq sens imparfaits. Vaquant à ses occupations, elle se sert logiquement de perceptions développées, sens que nous pouvons appeler extrasensorielles.
« Nous savons que pendant le sommeil l’Esprit recouvre en partie sa liberté, c’est à dire qu’il s’isole du corps » (Allan Kardec, Le livre des Médiums, question 114 « Apparitions de l’Esprit des vivants »)
Enfin, la perception de nos sens se modifie selon notre avancement. De fait le spiritisme loin de condamner les NDE ou de les rejeter – comment pourrait-on nier l’existence de milliers de témoignages - les explique de façons simples et rationnelles. Pour résumer en un mot lors des NDE, tout comme pendant notre sommeil, notre âme se libérant du corps retrouve ses perceptions extrasensorielles, subsistant en elle en état latent. Au final ses expériences aboutissent à un état de conscience plus développé, à une certitude sur l’existence du monde des esprits ainsi que de la continuité de la vie après décès.
Quelques lectures conseillées :
- Léon Denis, Après la mort, exposé de la doctrine des Esprits, chapitre 30, La dernière heure.
- Allan Kardec, Le Livre Des Esprits, Livre 2, Chapitre 3, Retour de la vie corporelle à la vie spirituelle.
- Allan Kardec, Le Livre des Médiums, chapitre 7, Bi-corporéité et transfiguration.
Bien à vous,
Ronnie.
Bonjour,
Pour répondre à votre question, je vais reprendre un article dans la revue spirite n°46, que je vous donne ci-joint. Cet article est fort complet et répondra, je pense, à toutes vos interrogations :
« L’INCINERATION EST UNE ERREUR
Reprenons l'origine de cette pratique. Dans l'Antiquité, chez les Romains, le columbarium était un édifice creusé dans le roc ou souterrain, garni de niches destinées à recevoir les urnes funéraires contenant les cendres des corps incinérés préalablement, car les Romains avaient la coutume de brûler les cadavres. Cet usage leur venait des Grecs qu'ils avaient conquis et chez lesquels il était en pratique habituelle, principalement en Grèce primitive. Cette mesure qui froisse les sentiments secrets de beaucoup de nos contemporains, est encore pratiquée actuellement en Inde, pays pourtant fonciè rement religieux.
Il est vrai et plus humain d'ajouter qu'aujourd'hui, « au Malabar, on ne brûle plus vivante la ou les veuves éplorées d'un rajah quelconque avec la dépouille de ce puissant seigneur terrestre mais passager ! »
Le Christianisme, protestant ou catholique, a longtemps refusé cette destruction volontaire et brutale des cadavres, parce que contraire au dogme de la résurrection de la chair contenu dans le credo ou symbole des apôtres, établi par le premier Concile de Nicée en 325 sous la présidence césarienne de l'empereur romain Constantin. Ce concile fut alors convoqué pour combattre et condamner l'Arianisme grandissant.
Pour l'Eglise romaine, la résurrection de la chair, dissociée depuis longtemps doit avoir lieu lors du jugement dernier, sans doute, à la mort cosmique de la Terre ou de notre système solaire. Mais l'Eglise ne précise pas tout cela. Ce dogme est néanmoins contestable, car il est contraire à toutes les lois physicochimiques naturelles et donc d'où peut-il provenir ? Il a été introduit d'abord chez les Hébreux par le prophète Moïse, élevé et instruit par les prêtres hiérophantes égyptiens.
C'est par l'embaumement du corps charnel que ces prêtres voulaient conserver toutes les matières organiques périssables y compris le sang, bien que ne circulant plus dans l'organisme après l'arrêt du coeur. Ils pensaient que l'âme, vêtement de l'esprit, revenait vivifier le corps après le jugement d'Osiris. La vie, le souffle est au service de l'âme et lorsque le souffle se retire dans l'âme, l'homme meurt croyaient-ils.
On voit donc que l'âme, le Kâ des Egyptiens, n'est autre que le corps astral des occultistes, le périsprit des spirites et des spiritualistes ; que le jugement d 'Osiris et le Jugement dernier des Chrétiens ont bien la même origine ésotérique : la continuation de la vie, au-delà de la mort, après toutefois un jugement final devant une puissance suprême.
C'est pourquoi, après le trépas d'un pharaon ou d'un hiérophante, les Egyptiens pour garder une demeure à Kâ à l'âme ou corps astral, conservaient en salant d'abord pendant trois mois, puis en injectant ensuite des d'aromates dans le corps physique. Sans doute les Egyptiens employaient le bitume pour l'embaumement et leurs besoins médicaux ; ils remplissaient les cavités des cadavres avec de l'asphalte, ce qui explique comment les tribus nomades se sont servies de momies volées comme combustibles pendant un temps.
Toutes ces préparations avaient comme objectif d'empêcher la décomposition des cellules organiques par la momification perfectionnée, et fixaient autour du corps charnel l'élément fluidique qui aurait présidé à la dispersion des cellules physiques qui contiennent en elles-mêmes une source intime de vie, indépendante du système global organisé du corps humain lorsqu'il est lui-même animé par le double astral.
Ils allaient même plus loin, car par une cérémonie compliquée, ils évoquaient les forces astrales, tournant autour de l'étoile polaire. On pourra observer que l'entrée des pyramides est toujours tournée vers cette étoile et ils infusaient ces forces dans le double, dans le Kâ de la momie, réincarné dans cette sorte d'existence astrale.
Ils incarnaient ce double soit dans la momie elle-même, soit dans de petites statuettes de bois ou de terre cuite placées autour de la momie. Ces figurines, enrobées de fluide astral par incantation, du moins le pensaient-ils ainsi, ont donné lieu beaucoup plus tard, au moyen âge, aux pratiques de l'envoûtement, non moins aléatoires et contestables.
Donc, ces grands prêtres avaient ainsi constitué de véritables villes souterraines d'astraux vivants en pensant agir d'abord sur l'astral terrestre, en tentant de fixer pour très longtemps le pôle de la civilisation sur leur pays et retarder ensuite la réincarnation des humains, par leur science occulte contre les forces du Destin. Cela est-il possible ? Qu'y a-t-il de vrai dans cette puissance ou croyance évanouie ? Lutter contre le destin présente une impossibilité, car c'est aussi aller contre la loi divine ou loi de cause à effet pour tous les êtres quels qu'ils soient, du passé, du présent ou du futur. Empêcher des réincarnations est tout aussi absurde que d'empêcher la mort à l'heure où elle doit survenir. Sur un point, nous savons ceci : c'est que les prêtres égyptiens étaient contre l'incinération, en voulant éviter par l'embaumement et leurs pratiques magiques, le plus longtemps possible, sinon éternellement, le dégagement du double : Kâ, afin de conserver le pôle magnétique de la civilisation au bord du Nil, pendant plus de cinquante-cinq siècles, en empêchant les âmes d'aller s'incarner dans d'autres lieux, dans d'autres races moins évoluées pour eux. On voit avec l'avancée des idées et de la science, combien cette intention était absurde et sans aucune possibilité d'action réelle sur le principe bien établi concernant la pérégrination des âmes. C'est ce que l'on pourrait appeler « la réincarnation forcée », c'est-à-dire l'emprisonnement de l'Esprit dans un astral obtenu par fluides émanant du monde terrestre et lui-même emprisonné dans un corps arraché à la décomposition par une technique de momification.
Telle était la croyance émanant de la religion égyptienne. Avec l'avènement de la doctrine spirite, et plus tard de la métapsychique, mot inventé par le professeur Charles Richet, l'existence de l'âme fut démontrée scientifiquement par l'observation de ses possibilités d'extériorisation et ses manifestations pendant la vie et après la mort. La vérité est une chose lente à acquérir, car elle est reliée au niveau d'évolution des individus comme des masses. En fait, elle est perpétuellement en marche et rien ne pourra jamais arrêter son élan. Nous savons à notre époque, que certains cas de médiumnité permettent d'établir un fluide stérilisateur de matière organique considérée comme morte pour en empêcher la décomposition. Mais cela ne signifie pas que l'on puisse empêcher l'esprit de se dégager de son corps physique, selon un temps variable, après le décès.
Les travaux du Dr Durville l'ont amené à expérimenter par passes magnétiques une main momifiée qui lui servait de presse-papier. Le corps humain vivant peut, dans certaines circonstances, émettre des radiations analogues à l'action stérilisante des rayons x ou des émanations gamma du radium, selon cet infatigable chercheur que fut le Dr Durville. Les résultats des travaux du Dr Durville l'amenèrent à déclarer : «Il nous paraît plus conforme aux lois de la nature, de laisser le corps se désagréger lentement et retourner à la terre, dans le temps et suivant les rythmes que les lois éternelles ont fixés. Ce sont des mystères que la volonté de l'homme ne peut aborder, mais laisser s'accomplir en toute confiance, puisque ce sont des choses naturelles.» Ne devons-nous pas retourner en poussière, plus ou moins rapidement ?
Yvon Leloup, plus connu sous le nom de Sédir, était également un chercheur sur le mystère de l'homme qui se désincarna en 1926, il disait : « Tout ayant une cause et un effet, n'étouffez donc pas le plus petit germe de vie restant encore dans les cellules non désintégrées, de crainte de briser une plante divine. Nous ne devons pas spolier les molécules terrestres qui attendent leur évolution, leurs vibrations des cellules organiques en décomposition. »
Charles Lancelin dans son ouvrage La vie posthume écrit : « Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, aux derniers moments d'un moribond, malgré l'apparition de spasmes convulsifs, le corps astral du patient , à ce moment psychologique et par suite sa sensibilité, est extériorisée, le sujet n'a plus conscience de ce qu'il éprouve ; le phénomène que l'on constate alors ne constitue que la lutte finale d'un organisme déjà délaissé par ses principes supérieurs (causal et mental) et voulant accomplir instinctivement les actes normaux de la vie. A fortiori diront les partisans de l'incinération, il doit en être de même, après la mort complète, lorsque les principes supérieurs de l'être humain se sont complètement dégagés avec le départ du périsprit, leur véhicule astral. Nous ne voyons donc pas bien, ajoutait-il, la terreur que peuvent éprouver les occultistes et les spirites, en pensant à la douleur, à la souffrance que pourrait éprouver leur corps éthérique ou fluide vital, lors de la crémation des cellules organiques, physiques, non encore complètement dissociées, n'ayant pas perdu toute vitalité, puisque le périsprit est dégagé. A l'appui de cette argumentation, il cite l'incinération de l'apôtre du Spiritisme scientifique Gabriel Delanne, pour lequel nous n'avons trouvé aucune lettre ni testament notifiant son désir d'être incinéré. Même sa fille adoptive n'en avait jamais entendu parlé. Ce que nous savons, c'est que l'Esprit de notre cher aîné s'est communiqué (lors d'une communication spirite reçue par notre frère Louis Serré) sur ce sujet en nous narrant les souffrances qu'il avait éprouvées lors de son incinération. Il nous recommandait d'éviter ce genre de pratique par ses paroles : «Je réponds à la question concernant la destruction de mon corps physique par le feu. Je n'étais pas suffisamment au courant des inconvénients d'un tel procédé sur la libération du corps spirituel et j'en ai souffert pendant un temps toujours trop long. Je suis tout à fait opposé à ce véritable sacrifice humain. Ceux qui le pratiquent sont des ignorants et ne réalisent pas le mal qu'ils provoquent. Sois assuré que ce que tu as supposé est encore faible par rapport à ce qui se passe. Je suis ton frère et le frère de tous ceux qui se sacrifient pour le Spiritisme. »
Le corps éthérique est relié aux cellules organiques du corps physique par le cordon ombilical fluidique dénommé aussi « corde d'argent » par sa brillance spéciale confirmée par une multitude de médiums voyants. Ce corps éthérique, selon les circonstances, peut être impressionné par la destruction brutale (par le feu) des cellules organiques se résolvant rapidement en acide carbonique (si la combustion crématoire est rapide et complète) et en oxyde de carbone principalement. Ce qui est négligé, c'est la connaissance de ce que les cellules organiques sont des éléments spirituels à l'état embryonnaire, appelés monades et qui ont également un périsprit approprié. Le dégagement du périsprit de ces organismes est beaucoup plus lent que chez les humains, il leur faut le temps de la décomposition naturelle du corps qu'elles ont habité, pour retourner dans le fluide vital cosmique.
Si beaucoup d'êtres en dehors des spirites, comme des spiritualistes croyant à l'immortalité de l'âme, conservent instinctivement l'effroi de se faire incinérer, ce n'est pas à cause d'une habitude héréditaire ou d'un simple atavisme ancestral, mais d'une manière subconsciente par l'effet d'un sentiment de conservation plus profond. Nous sommes persuadés et la grande majorité des hommes, que l'inhumation est préférable à l'incinération, car dans le cosmos, tout doit évoluer pour retourner à l'Etre suprême d'où tout émane : matière, force, Esprit. C'est la grande loi de l'évolution éternelle. Chaque esprit incarné, chaque individualité humaine puisqu'elle doit régir un jour comme agent de la divinité une partie de la nature, reçoit entre autres travaux, la tâche de faire évoluer une portion déterminée de la matière terrestre, en lui faisant connaître par l'expérience, le monde vibratoire humain de la vie, c'est-à-dire l'énergie vitale. A chaque incarnation, l'homme, par son système de canaux et de nerfs, reçoit une partie de la masse totale de la matière terrestre qui lui est attribuée dès l'origine pour s'incorporer à son individualité et qui doit retourner à la terre, affinée par le travail propre de la vitalité humaine.
Le corps doit donc reposer là où le demandent les répartitions occultes de la matière (Sédir). Si nous brûlons le cadavre, outre que la libération des éléments psychiques est brutale, elle peut faire souffrir le double, relié au corps éthérique non alors dissocié. Une énorme quantité de particules déjà spiritualisées, reçoivent une dispersion brutale et celles du sol, où devait avoir lieu l'inhumation attendent en vain le travail qu'elles escomptaient et se trouvent frustrées d'une évolution légitime, celle qui devait leur communiquer la vitalité humaine des cellules organiques du cadavre non encore décomposé. Il y a entrave à l'activité naturelle, à la loi secrète de la nature, à la grande loi universelle de l'évolution éternelle.
« Lorsque l'Esprit doit s'incarner dans un corps humain en voie de formation, un lien fluidique qui n'est autre qu'une expansion de son périsprit, le rattache au germe vers lequel il est attiré par une force irrésistible (affinité) dès le moment de la conception. A mesure que le germe se développe, le lien se resserre ; sous l'influence du principe vital matériel du germe, le périsprit, qui possède certaines propriétés de la matière, s'unit, molécule à molécule, avec le corps qui se forme : d'où l'on peut dire que l'Esprit, par l'intermédiaire de son périsprit, prend en quelque sorte racine dans ce germe, comme une plante dans la terre. Quand le germe est entièrement développé, l'union est complète, et alors il naît à la vie extérieure.
Par un effet contraire, cette union du périsprit et de la matière charnelle, qui était accomplie sous l'influence du principe vital du germe, quand ce principe cesse d'agir par suite de la désorganisation du corps, l'union, qui n'était maintenue que par une force agissante, cesse quand cette force cesse d'agir ; alors le périsprit se dégage, molécule à molécule, comme s'il s'était uni, et l'Esprit est rendu à la liberté. Ainsi, ce n'est pas le départ de l'Esprit qui cause la mort du corps, mais la mort du corps qui cause le départ de l'Esprit.
Dès l'instant qu'après la mort, l'intégrité de l'Esprit est entière, que ses facultés acquièrent même une plus grande pénétration, tandis que le principe de vie est éteint dans le corps, c'est la preuve évidente que le principe vital et le principe spirituel sont deux choses distinctes. »
Voilà pourquoi nous disons que la sépulture dans la terre, la décomposition lente du corps charnel doit être préférée en esprit clairvoyant, à l'acte destructif, trop brutal et rapide de la crémation qui annihile la divine vibration de la matière organique. Il faut donc rendre à la terre ce qui appartient à la terre. Cela n'empêche pas l'âme évoluée de s'élever vers les sphères célestes où règnent la lumière et la vérité, en franchissant par ses hautes vibrations, la couche fluidique qui entoure et protège la terre comme la cage isolante de Faraday.
L'illustre Chateaubriand écrivait dans son oeuvre Le Génie du Christianisme : « Nous respectons les cendres de nos ancêtres parce qu'une voix nous dit que tout n'est pas éteint en eut Et c'est cette voix qui consacre le culte funèbre chez tous les peuples de la Terre : tous sont également persuadés que le sommeil n'est pas durable même au tombeau et que la mort n'est qu'une transfiguration glorieuse. »