10 - Le fluide universel

France

Le Livre des Esprits paraît en 1857. Il est signé par Allan Kardec qui déclare avoir systématisé les dictées des Esprits et tout d'abord celles de l'Esprit de la Vérité.

L'ouvrage est divisé en quatre grandes parties :

  • Les causes premières
  • Monde spirite ou des esprits
  • Lois morales
  • Espérance et consolations.

 

Résumé de la planche

La première partie consacrée aux causes premières, dans le chapitre 2, on parle des éléments généraux de l'univers. On demande aux Esprits la définition du fluide universel :
« Un fait patent domine toutes les hypothèses : nous voyons de la matière qui n'est pas intelligente ; nous voyons un principe intelligent indépendant de la matière. L'origine et la connexion de ces deux choses nous sont inconnues. Qu'elles aient ou non une source commune, des points de contact nécessaires ; que l'intelligence ait son existence propre, ou qu'elle soit une propriété, un effet ; qu'elle soit même, selon l'opinion de quelques-uns, une émanation de la Divinité, c'est ce que nous ignorons ; elles nous apparaissent distinctes, c'est pourquoi nous les admettons comme formant deux principes constituants de l'univers. Nous voyons au-dessus de tout cela une intelligence qui domine toutes les autres, qui les gouverne toutes, qui s'en distingue par des attributs essentiels : c'est cette intelligence suprême que l'on appelle Dieu.»

Planche

fluide

Cliquez pour agrandir

Réflexion spirituelle

Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans le livre L'évolution animique de Gabriel Delanne, chapitre 6, l'univers :

« Si l’on admet que la force est une manière d’être, un aspect de la matière, il n’y a plus, dans l’univers, que deux éléments distincts : la matière et l’esprit, qui sont irréductibles l’un à l’autre. L’esprit a pour caractère essentiel la conscience, c’est-à-dire le moi, par lequel il se distingue de ce qui n’est pas lui, c’est-à-dire de la matière. Dès les premières manifestations vitales, le moi témoigne de son existence par une réaction, spontanée à une excitation extérieure. Dans le monde inorganique, tout est aveugle, passif, fatal, il n’y a jamais de progrès, il n’y a que des changements d’états, qui ne modifient pas la nature intime de la substance. Dans l’être intelligent, il y a augmentation de puissance, développement des facultés intenses, épanouissement de l’être, qui se traduit par une exaltation intime de l’individu.»