Les intrus

The Uninvited, États-Unis, 01 janvier 2009

Après un séjour en clinique psychiatrique, Anna revient chez elle, décidée à éclaircir les étranges circonstances entourant la mort de sa mère. Pendant sa convalescence, son père est tombé amoureux de Rachel, l'ex-infirmière de la disparue, qui est venue vivre chez eux... Consternée, Anna bascule définitivement dans l'horreur lorsque le fantôme de sa mère lui apparaît, désignant Rachel d'un doigt vengeur. Face à leur père qui ne veut rien entendre, Anna et sa soeur Alex décident d'enquêter sur le mystérieux passé de Rachel. La sous-estimer serait la pire des erreurs...

thème spirite évoqué : l’accompagnement spirituel.

Critique

Si les acteurs sont convaincants, sur le plan spirite, ce film l’est moins.

Note du centre : 1 / 6

 

Réflexion spirituelle

Liens avec le livre Œuvres posthumes d’Allan Kardec, chapitre les manifestations des Esprits : « Lorsqu'un Esprit, bon ou mauvais, veut agir sur un individu, il l'enveloppe pour ainsi dire de son périsprit comme d'un manteau ; les fluides se pénétrant, les deux pensées et les deux volontés se confondent et l'Esprit peut alors se servir de ce corps comme du sien propre, le faire agir selon sa volonté, parler, écrire, dessiner, tels sont les médiums. Si l'Esprit est bon, son action est douce, bienfaisante ; il ne fait faire que de bonnes choses ; est-il mauvais, il en fait faire de mauvaises ; est-il pervers et méchant, il l'étreint comme dans un filet, paralyse jusqu'à sa volonté, son jugement même, qu'il étouffe sous son fluide, comme on étouffe le feu sous une couche d'eau ; le fait penser, parler, agir par lui, le pousse malgré lui à des actes extravagants ou ridicules, en un mot il le magnétise, le cataleptise moralement, et l'individu devient un instrument aveugle de ses volontés. Telle est la cause de l'obsession, de la fascination et de la subjugation qui se montrent à des degrés d'intensité très divers. C'est le paroxysme de la subjugation que l'on appelle vulgairement possession. Il est à remarquer que, dans cet état, l'individu a très souvent la conscience que ce qu'il fait est ridicule, mais il est contraint de le faire, comme si un homme plus vigoureux que lui faisait mouvoir contre son gré ses bras, ses jambes et sa langue. »

Bande-annonce