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Les travaux du docteur Ochorowicz
Les travaux du docteur Ochorowicz

Ce mois-ci, nous vous présentons Les travaux du docteur Ochorowicz. Le Dr Ochorowicz, membre de l’Université de Lemberg (Pologne), s’est longuement intéressé aux phénomènes psychiques. Il a eu la bonne fortune de rencontrer un médium excellent, en la personne d’une jeune Polonaise, Mle Stanislawas Tomczyk. Celle-ci produit d’extraordinaires phénomènes de lévitation, que le docteur a analysés.

Voici comment il procède

sujet199 stanislawasALe Dr Ochorowicz endort son sujet. Quand celui-ci est en somnambulisme, les phénomènes se produisent. Il y aurait, là, intrvention d’un Esprit : la petite Stasia. Plusieurs appareils photographiques sont disposés en plusieurs endroits de la chambre d’expériences et sont déclenchés quand le docteur le juge. Les épreuves obtenues ainsi deviennent des témoins du fait accompli.
C’est en opérant de cette façon que le Dr Ochorowicz a photographié la lévitation d’un aimant, d’une aiguille d’horloge, d’un crayon, d’une boussole, d’un verre, d’un cigare allumé sortant d’un vase, d’une éprouvette pleine d’eau, etc.
Ajoutons qu’au cours de ces expériences, le Dr Ochorowicz ne quitte pas des yeux les mains de son sujet. En outre, l’éclairage est suffisant pour que le contrôle soit entier.
Il est superflu de faire remarquer que ces lévitations s’opèrent sans contact. Des paniers en osier et d’autres objets se déplacent parfois spontanément, s’agitent, lorsque Mle Tomczyk passe auprès d’eux.

La petite Stasia

 StasiaAu cours des expériences, la petite Stasia s’entretient avec le docteur, soit par la bouche du médium en somnambulisme, soit par des raps. Elle dirige même parfois ainsi les séances, dont le savant polonais a publié le compte rendu complet dans les Annales des Sciences psychiques.
A la suite d’un de ces entretiens, le Dr Ochorowicz obtint même la photographie de la petite Stasia.
Typtologiquement, le docteur reçut un jour la communication suivante :
- Je désire me photographier. Prépare les appareils, Mise au point à deux mètres.
- Est-il nécessaire de préparer la lampe à magnésium ? demanda le Docteur.
- Je n’ai pas besoin de magnésium.
- Et, où devra se tenir le médium ?
- Je n’ai pas besoin de médium.
Le Dr Ochorowicz disposa les appareils comme il lui avait été indiqué et descendit ensuite dîner avec Mle Tomczyk, après avoir fermé la porte de la chambre.
Quand le repas fut terminé, nouvelle communication typtologique :
- La femme de chambre est entrée et m’a empêchée...
Le fait fut confirmé par la domestique. Elle avoua que, en effet, elle avait pénétré dans la chambre avec une petite lampe, mais qu’elle s’était aussitôt retirée, en voyant les appareils photographiques installés.
Les plaques furent examinées. Celles qui auraient dû souffrir de l’action de la lampe de la soubrette étaient indemnes. Par contre, une autre, qui, par sa disposition, n’avait pu être en contact avec la lumière, était légèrement impressionnée, sans toutefois, présenter une image définie. En somme, l’expérience était manquée.
Le jour suivant, 29 mars 1909, le Dr Ochorowicz alla acheter des plaques neuves, dans un magasin du boulevard Montparnasse, et rentra chez lui. Aussitôt, message de Stasia.
- Je veux me photographier. Place un appareil 9/12 sur la table, devant la fenêtre. Recule-le à un mètre de distance et dispose une chaise devant la table. En outre donne-moi quelque chose pour me couvrir.
Elle précisa, demandant une serviette éponge, et recommanda au savant de se servir d’un révélateur vieux et lent ; puis elle dit à son interlocuteur et à son sujet de se retirer.
Mle Tomczyk sortit la première, emportant la lumière. Dans l’obscurité, le Dr Ochorowicz plaça dans l’appareil une plaque qu’il retira de la boîte qu’il venait d’acheter, posa une serviette étendue sur le dossier de la chaise, ouvrit l’obturateur et sortit en fermant la porte à clef. Il alla rejoindre son médium dans la chambre voisine.
Quelques minutes après Mle Tomczyk déclara avoir vu comme un éclair passer sous une porte faisant communiquer les deux pièces, mais condamnée par une grosse et lourde commode appuyée contre. Typtologiquement, Stasia dit à ce moment :
- C’est fait, va révéler la plaque.
Le savant rentra le premier dans la chambre ; il ferma l’obturateur de l’objectif et alluma une lampe. La serviette, qui se trouvait étendue sur le dossier de la chaise, était maintenant roulée en boule, sur la table, près de l’appareil. En outre, une grande feuille de buvard, qui était sur la commode, avait été transportée également sur la table. On y remarquait de plus une échancrure.
Le Dr Ochorowicz commença aussitôt à développer la plaque. Au bout de trois quarts d’heure apparut l’image que nous reproduisons et qui est le portrait de la petite Stasia. Le reste de la nuit fut employé à laver la plaque et à la faire sécher.
Le savant, après s’être rendu compte qu’il eût été impossible à une personne vivante de se photographier dans ces conditions, examina attentivement le cliché.
La serviette éponge a servi à voiler le buste. Le morceau de papier buvard enlevé de la feuille a été trouvé, roulé en boule sous une commode, et l’échancrure produite a dégagé le cou de Stasia dont le corps était caché par le reste de la feuille.
La ligne blanche qui borde les cheveux, étudiée à la loupe, a paru formée par une série de rondelles ou de globules juxtaposés, les uns à peine visibles, les autres franchement lumineux d’une lumière particulière. Ces rondelles forment comme des chapelets de petits disques.
Le savant poussa une série de colles à Stasia qui y répondit victorieusement. Il lui manifesta notamment l’étonnement qu’il éprouvait à voir un Esprit se représenter sous la forme d’une jeune fille, Stasia, alors de répondre :
- Si nous nous photographions tels que nous sommes, si nous ne prenions pas une forme humaine, vous ne verriez rien sur le cliché.
Après avoir dit qu’elle n’avait pas de corps, que son visage et ses cheveux s’étaient seuls matérialisés, mais que le reste était fluidique, Stasia ajouta que, sans les globules qui intriguaient tant le docteur, elle n’aurait pu se former, car c’étaient ces globules qui lui avaient communiqué la matière à l’état de vapeur. Or, le buvard fut retrouvé humide. Elle fit remarquer, en outre, que ces globules se voyaient partout. Ochorowicz, qui n’y avait pas fait attention jusqu’alors, se convainquit, par un examen ultérieur du cliché, que l’observation de Stasia était exacte. L’éclairage aurait été produit par une phosphorescence de l’air, créée par Stasia.
Cette explication de l’éclairage bizarre que l’on rencontre sur toutes les photographies du même genre, faites par n’importe quel opérateur, n’est pas inadmissible. Les chercheurs ont même là une question à approfondir. Ils en arriveront ainsi à trouver des raisons suffisantes pour qu’on ne veuille plus voir du truquage dans des clichés qui présentent des particularités qui ne s’expliquent pas avec les données de la photographie ordinaire.
Ces anomalies, lorsqu’il s’agit de la photographie transcendantale, que nous connaissons si peu, peuvent très bien n’être que la conséquence du phénomène supra-normal enregistré.

Les éclairs médiumniques

Un soir, Mle Tomczyk étant en somnambulisme, le savant demanda à Stasia de lui donner quelques explications au sujet de l’éclairage. Il a raconté ainsi dans les Annales des Sciences psychiques ce qu’il lui fut permis de constater à cette occasion. Stasia, impatientée de son impuissance à se faire comprendre, dit au docteur :
- Je ne puis pas m’exprimer selon ton désir, mais je peux te montrer ma manière Veux-tu ?
- Je ne demande pas mieux.
- Eh bien, éteins la lampe et contrôle le médium.
Nous nous mîmes tous les deux debout, écrit le Docteur Ochorowicz, en face l’un de l’autre. La somnambule tournait le dos au lit, éloigné d’elle d’un demi-mètre. Je pris ses deux mains dans les miennes et, avec le bout de mes pieds, je touchai ses deux bottines.
- Je suis très curieuse de ce qu’elle va faire, disait la somnambule.
Et, en prononçant ces mots, elle ne savait pas que deux éclairs s’étaient déjà produits derrière elle. Elle n’a remarqué que le troisième, plus fort.
Cette lumière ne provenait pas du voisinage immédiat du médium. Je la voyais sous le lit, derrière le drap qui descendait presque jusqu’au parquet, en séparant le phénomène du corps du médium. Le premier éclair se manifesta à sa gauche, derrière la table de nuit, et s’éteignit vite. Le second de même. Mais le troisième, plus fort, se propagea sur toute la longueur du lit et s’accentua encore à l’autre bout, près de la porte, en éclairant vivement une surface d’un mètre carré environ.
En le voyant, je compris qu’un même éclair pouvait illuminer d’abord un point donné, et ensuite un autre. La démonstration était faite. Il y a eu en tout sept éclairs, plus ou moins forts, toujours dans les mêmes conditions.
Le Dr Ochorowicz résume ainsi ses impressions sur ces éclairs :
Cette lumière était blanche, moins jaunâtre que celle d’une petite lampe électrique de poche, moins violacée que celle d’un éclair au magnésium. Elle était en même temps plus concentrée que cette dernière et moins que la première. Sa durée était fort différente : de une seconde jusqu’à plusieurs secondes. J’en ai vu ensuite qui ont duré plus d’une demi-minute. Leur intensité, quoique subjectivement très grande, m’a paru cependant de beaucoup inférieure à celle d’une petite lampe électrique portative sans parler de l’éblouissante lumière du magnésium. Le savant a remarqué que, lorsqu’un éclair durait un peu longtemps, on y apercevait une sorte d’oscillation et même un déplacement local. On dirait que cette lumière tremble et se promène.
Pendant ce phénomène, le Dr Ochorowicz a constaté que les mains du médium, tenues dans les siennes, se refroidissaient sensiblement.
L’expérimentateur a vu une centaine de ces éclairs médiumniques. Dans certaines séances, il y en eut vingt l’un après l’autre. Les plus forts se manifestèrent le 13 avril 1909, alors que le docteur était seul avec son sujet.
Ce jour-là, ils commencèrent à se produire devant le médium et à diverses hauteurs, tandis qu’auparavant ils se montraient seulement près du plancher et derrière le médium. La lumière éclaira les murs et même une partie du plafond, à plusieurs reprises, jusqu’à une distance de trois mètres et demi et couvrant une surface de un à deux mètres carrés et même davantage. Elle était toujours plus faible dans les séances officielles, mais elle se montrait aussi par devant et pas toujours près de la robe du médium. Une fois, lorsque M. Maxwell exprima le désir de savoir si cette lumière ne présente pas l’odeur de l’ozone, l’éclair lui passa tout près de la figure, et il a pu se convaincre que cette odeur ne se laisse pas constater d’une façon certaine. Le Dr Ochorowicz a donc parfaitement raison de dire que, par ses expériences, la petite Stasia lui a démontré qu’il lui était réellement possible de créer un éclairage extérieur, pour son portrait photographique.