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Pourquoi le passage est-il difficile ?
Pourquoi le passage est-il difficile ?

Ce mois-ci, nous vous présentons une étude sur Pourquoi le passage est-il difficile ? Dans ce récit détaillé, Otilia Gonçalves témoigne pour sa fille de sa désincarnation et nous relate son expérience dans l’après vie. Ce texte est dicté au médium psychographe Divaldo Franco Pereira, en voici le résumé :

 Le passage de Divaldo Pereira Franco

Dès son réveil dans l’au-delà, Otilia ressent d’atroces souffrances, une agonie terrible s’empare de son corps, un froid intense l’envahie. Les yeux fermés, elle voit des gens pleurer, elle entend des cris de désespoir. Elle se lève et se voit, gisant dans un cercueil. Prise de frayeur devant cette réalité, elle essaye en vain de retourner dans son vêtement de chair, encore rattaché à son corps spirituel par de puissants liens. Elle revoit sa vie dans les moindres détails, impossible de se défaire des images du passé, de ses actions et de ses pensées pourtant profondément enfouies en elle. Tous ses souvenirs sont là, indélébiles. Alors que le cortège funèbre est en route pour le cimetière, Otilia est terrorisée par des voix menaçantes, des formes grossières qui vocifèrent. Elle s’évanouie alors de peur. A son réveille, toujours dans le tombeau, elle voit son corps gonflé, pourrissant rongé par les vers, dégageant une odeur nauséabonde et asphyxiante. C’est alors que prise de désespoir, elle prie de toutes ces forces et de toute son âme. Cette prière l’apaise profondément. Soudain, elle ne se plaint plus de son sort, détachée de ses angoisses, ses supplications sont enfin entendues. Sœur Liebe apparait à elle et l’extrait du tombeau. Sur le chemin, une description bucolique du cimetière nous est donné par Otilia : de nombreuses entités désincarnées bavardent et se promènent, rassemblées selon leurs vibrations ou leurs affinités, des foules entières peuplent les lieux. Elle nous raconte même qu’elle aperçoit une vieille dame désincarnée, spirituellement élevée, pleurant toutes les larmes de son corps pour sa fille, gisant dans la tombe depuis cinq ans, en proie aux tourments pour ne pas avoir respecté ses engagements d’accueillir des ennemis dans son foyer terrestre.
Par sommeil magnétique, sœur Liebe emmène Otilia encore fragile et faible, se ressourcer au bord de la mer, source d’énergie et de vitalité, laboratoire de forces vitales. Otilia nous dépeint une atmosphère paradisiaque, apaisante et merveilleuse. Sœur Liebe lui offre une leçon sur l’importance de la vie spirituelle : « L’immersion dans un corps de chair provoque l’engourdissement de la mémoire qui nous ramène aux penchants terrestres » rendant alors nos résolutions prises dans l’au-delà, tellement difficile à respecter. Otilia se remémore les bases du spiritisme : simplicité et charité. Des millions de gens souffrent et il ne faut pas perdre courage et croire en l’amour de Dieu. Elle se sent alors revigorée. La mer et les océans sont des lieux de ressources pour les désincarnés, ainsi que des lieux de rencontres spirituelles d’ordre supérieur entre les habitants des deux mondes.
Après quatorze jours de désincarnation, Otilia doit apprendre à se libérer de tous les liens terrestres qui entraînent l’asphyxie spirituelle. Aimer Dieu par-dessus tout, être vigilant à ne pas privilégier les liens du sang est indispensable pour réaliser ce détachement.
Otilia est ensuite amenée dans un foyer de récupération, une sorte d’hôpital dans lequel elle fait la connaissance de Zélia, une infirmière dévouée qui l’accueille chaleureusement. La peur et la douleur sont toujours présents chez Otilia, les mêmes sensations terrestres persistent : le froid, la faim, la soif, de nombreuses angoisses… L’au-delà n’a pas fait taire tous les maux appartenant à la Terre. Otilia comprend que l’inspection minutieuse de sa vie terrestre est utile pour comprendre ses actes passés et se soigner car les souffrances physiques et mentales sont des épreuves de la vie sur terre qui se reflètent dans l’au-delà : l’âme existe toujours après la mort du corps et les douleurs s’imprègnent dans le périsprit de chaque être.
Otilia assiste depuis son lit d’hôpital, par l’aide d’un récepteur visuel, à l’allocution de l’orientateur Celcius : « Le bonheur n’est possible que sans l’égoïsme et les jouissances immédiates », ce qui signifie que la charité et la persévérance sont les seules voies au Salut de l’âme. Ces paroles encouragent grandement Otilia.
Le lendemain Otilia reçoit la visite du docteur Cléofas, un dévoué médecin dans le monde spirituel depuis une vingtaine d’années. Il lui apprend que son décès est dû à une angine de poitrine et que sa désincarnation, décidée bien avant son incarnation, avait commencé déjà plusieurs mois avant son décès. Il lui apprend qu’elle avait fini son épreuve terrestre. Chaque existence est définie à l’avance, selon les nécessités de l’incarnation : la formation du corps, les maladies, les épreuves, les troubles mentaux… tout cela dans l’ajustement des lois de causes à effets. Toute fois, le libre arbitre affine notre destin, toute action entraînant une réaction quelque part et à un moment donné de notre vie. En d’autres termes, notre passé façonne notre présent, notre présent façonne notre avenir. Otilia nous parle de sa foi terrestre à plusieurs reprises. Elle insiste sur l’importance de la prière et de la conviction car de nombreux maux proviennent des mauvaises habitudes dans nos formes de pensées. Il faut, en quelque sorte, surveiller ses propres pensées, agir pour le bien des autres comme pour le sien, en pensées avant tout. Les bonnes actions ensuite en découleront. La prière permet de nous éloigner des pensées trompeuses car elle représente un effort de notre part vers une source spirituelle élevée et vers Dieu.
Adriao, l’aide du docteur Cléofas, magnétise Otilia pour la soulager de ses douleurs toujours vivaces. Elle s’assoupit et à son réveil, elle respire plus librement. Elle recevra ces soins pendant un mois. Au fil de son rétablissement, elle commence à travailler, à se rendre utile et à accroître ses connaissances dans la colonie spirituelle. Elle visite une immense bibliothèque où sont rangés des milliers de livres, de toutes les langues. L’Espéranto, langue internationale, est présent à travers de nombreux ouvrages déjà existant sur Terre ou à venir. Otilia assiste également à une prière commune et à un discours sur l’importance d’absoudre les dettes du passé pour évoluer : elle comprend intimement que le bonheur est une conquête intérieure qui ne dépend pas des biens matériels. Dans ce livre, elle confie à sa fille l’utilité indiscutable du travail, ces petits labeurs insignifiants que personne ne remarque, sans résultat apparent mais tellement important ! Chaque petit acte sans gloire permet de faire de grandes choses. Dans l’au-delà aussi, le travail est une bénédiction.
Pour le deuxième anniversaire de sa désincarnation, Otilia reçoit la visite de sa mère. C’est un moment d’intense bonheur. Cette dernière lui confie qu’elle s’occupe de buveurs excessifs pour les aider à se délivrer de leur entourage spirituel négatif, tout en accompagnant les persécuteurs implacables qui les poursuivent. Notre narratrice nous apprend que la réussite de l’imposition magnétique réside dans l’amour pur désintéressé, ajouté à une disposition au renoncement et à la confiance des sources d’énergie. On pourrait le traduire par « Perdre sa vie pour en sauver une autre » ou encore « Pour pouvoir aider quelqu’un, il faut l’aimer »
A la suite de ses retrouvailles avec sa mère, Otilia décide de se joindre au groupe de prière pour soulager les esprits les plus traumatisés. Elle œuvre avec dévouement afin de soulager les traits de leurs visages portant encore les marques cruelles de leurs derniers jours sur Terre.
Après trois ans en tant que travailleur désincarné, on offre à Otilia la possibilité de suivre un stage d’une semaine pour retourner dans son environnement terrestre avec la soeur Zélia. Otilia est émerveillée et songe tout de suite à sa fille adorée présente sur terre : Pourrait-elle alors l’approcher ? On l’averti que les visiteurs de l’au-delà n’ont pas le droit de résoudre les problèmes de leurs familiers : ils peuvent seulement leur inspirer courage, résignation et confiance en Dieu. Accompagnée de Zélia, elle est conduite dans le centre spirite qu’elle fréquentait lorsqu’elle était incarnée, elle y aperçoit sa fille lors d’une séance spirite.  Divaldo Pereira FrancoSœur Zélia, comprenant son enthousiasme maternel, la recentre sur le travail des frères spirituels afin de mener à bien la réunion spirite. Otilia observe premièrement que des amis dévoués « désinfectent » les lieux des miasmes et des bactéries mentales afin éliminer les vibrations négatives. Otilia retourna à nouveau sur Terre pour participer à une séance de dés-obsession. Elle observa alors un mur fluidique, bâtit autour de l’enceinte du centre, ne permettant pas que certains esprits soient acceptés à l’intérieur du centre. Zélia lui explique que les esprits obsesseurs ne peuvent pas pénétrer dans l’enceinte attendent tout simplement leurs victimes...à la sortie après la séance ! Elle décrit ses esprits comme des « vampires d’énergie» qui vident leurs victimes pour mieux les posséder en leur insufflant des idées erronées et des hypothèses fausses. Le manque de rigueur de chacun peut entrainer l’acceptation de ces idées mauvaises, malgré la protection dressée autour du centre.
Lors de la réunion spirite, Otilia s’aperçoit que des boules sombrent tombent sur un médium. Zélia lui explique que ce sont les vibrations du public incarné qui entravent les travaux spirites par leurs mauvaises pensées et leur scepticisme.
Une fois la réunion terminée, certains esprits du groupe spirituel accompagnant Otilia se rendent au domicile du médium Marcos. Devant sa maison, des entités en colère l’attendent, en révolte contre les vérités spirites que le médium applique et divulgue par sa présence au centre. Avec l’aide de l’instructeur dirigeant Elsior, le médium magnétisé se dédouble pendant son sommeil. Le groupe retourne alors au centre spirite afin d’aider Angela, une jeune fille amenée au centre elle aussi en sommeil magnétique. Elle va être confrontée à Antoine, son mari d’une vie antérieure avec qui elle ne s’est pas réincarnée dans cette vie. Antoine, fou de colère, refuse de lui pardonner ce qu’il considère comme une trahison et la persécute depuis des années. Le but de cette rencontre est de trouver un accord entre ces deux personnes. Avec l’aide des frères spirituels présents, il est décidé qu’Antoine, pour sa future incarnation, sera le fils d’Angela. Un fils de cœur qu’elle aimera profondément.
Sur les dernières pages de témoignage d’Otilia, on comprend que son dévouement et sa ferveur dans le travail d’aide au sein de la colonie spirituelle l’on grandi. Elle est apte à participer à la préparation du décès de son mari. Huit jours après sa désincarnation, Gonçalves est conduit à même la colonie qu’elle. Quarante jours après, son épouse Otilia a enfin la possibilité de lui rend visite. Otilia terminera son récit en remerciant Dieu et en priant. Grâce est rendue au ciel pour tout cet amour reçu partagé et redistribué.

Témoignages de lecteurs

Marie-Isabelle
J’ai aimé ce livre car il dépeint clairement le parcours d’Otilia dans l’audelà ; toutes les émotions, les douleurs physiques et morales persistent après la mort. Par ce récit, nous comprenons l’implication de nos vies passées dans notre présent, nous ne pouvons plus feindre d’ignorer que nos actes et nos pensées dans cette vie façonneront notre futur. Ce livre est pour moi une sorte de « piqure de rappel » sur les lois spirites, sur l’importance de la prière, du pardon, de la charité, de l’amour fraternel et surtout il permet de comprendre que rien n’est le fruit du hasard, toute chose à sa raison d’être et même si nous avons notre libre arbitre, le paiement de nos dettes est inéluctable.

Cathy
J’ai aimé ce livre qui, au travers du passage d’Otilia dans l’au-delà, m’a permis d’approfondir les thèmes explorés lors de ma première année au centre notamment le processus de désincarnation avec la souffrance, l’incompréhension, le chagrin éprouvés au réveil, l’importance de nos actes et de nos pensées qui peuvent être lourds de conséquences, la prière puissante protection qui est source d’une force intérieure inexpliquée, d’un profond apaisement et d’une élévation de nos vibrations, les conséquences de la pratique de la médiumnité de façon isolée et à but lucratif. Difficile de ne pas se remettre en question lors de cette lecture qui, pour ma part, m’a laissé avec une grande réflexion sur mes épreuves passées. Je finis avec un passage qui m’a plu par sa poésie et son message plein d’espoir : « Profitons du temps et remercions la douleur. L’arbre élagué réunit ses énergies et repoussera en nouvelles branches, résistant aux intempéries ; il offrira de nouveau son ombre, ses fleurs et ses fruits. Des branches coupées naîtront des objets utiles grâce au travail du menuisier. »

Céline
Je conseille la lecture de ce livre car il est un recueil d’enseignements que nous étudions dans les cours de première année. En moins de 200 pages, le lecteur comprend, par le témoignage d’Otilia, la difficulté du passage dans l’au-delà, la période de trouble et de doutes de l’esprit décédé, ainsi que sa volonté de retrouver les siens sur terre, et tout particulièrement sa fille qu’elle affectionne tendrement. Ce livre explique également l’organisation invisible des cités ou colonies habitées par nos chers disparus, l’importance de la force de notre volonté dans l’amélioration de notre situation pour trouver sérénité et paix. Il relate des exemples sur la théorie de cause à effets, et nous invite à réfléchir au sens de nos actes sur terre, comme à la vigilance de nos pensées. Il introduit également la valeur du travail pour le bien, de l’implication constante dans les activités quotidiennes d’un centre spirite, en tant que médium ou en tant qu’esprit désincarné participant au travail médiumnique.

Le passage par l’Esprit d’Otilia Gonçalves