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Biographie d'Ernest Bozzano

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C’est en 1862 qu’Ernest Bozzano voit le jour à Gênes. Quatrième de cinq garçons, issu d’une famille aisée, cet enfant précoce n’a de cesse de s’instruire et d’étudier.
Sa quête de savoir ne se limite pas au domaine littéraire, la psychologie, la philosophie, la physiologie, les sciences naturelles, l’astrologie, la paléontologie complétent son champ d’investigation alors qu’il n’a pas encore atteint sa quinzième année. Il cherche des réponses dans diverses écoles philosophiques et c'est la lecture de deux ouvrages « Pantasms of the Living » (fantômes des vivants) de Gurney et « Animisme et Spiritisme » d’Alexandre Aksakof qui déclenchent en lui ce que l’on peut qualifier d’aventure de la recherche psychique.
Pendant 30 ans, Ernest Bozzano classe, sous forme de fiches, tout ce qu’il lit en terme de phénomènes spirites et animiques. Il attend 9 ans pour écrire son premier ouvrage « Spiritualisme et Critique Scientifique ». Grâce à ce travail énorme, le monde scientifique, partisan ou non, reconnaît sa notoriété dans le domaine de la phénoménologie spirite. Il est un ardent défenseur de la cause spirite
Il s’éteint à l’âge de 81 ans en 1943 avec l’intime conviction que toute la phénoménologie paranormale n’est pas liée à l’aspect biologique de l’homme mais à sa partie psychique. En savoir plus...

Ses ouvrages sont :

  • Spiritualisme et Critique Scientifique
  • Les Manifestations Métapsychiques des Animaux
  • Les Phénomènes de Hantise
  • A Propos de l'Introduction à la Métapsychique Humaine
  • Pensée et Volonté
  • Les Phénomènes de Bilocation
  • Des Phénomènes Prémonitoires
  • Phénomènes Psychiques au Moment de la Mort
  • La Médiumnité Polyglotte
  • Les Enigmes de la Psychométrie et les Phénomènes de Télesthésie

Commentaires du livre : La Médiumnité Polyglotte

Comme à son ordinaire, Ernest Bozzano classe, dans son bel ouvrage, des exemples de xénoglossie, terme proposé par le professeur Charles Richet dans laquelle des médiums parlent ou écrivent en des langues qu’ils ignorent totalement, et qui sont parfois inconnues même aux assistants. Vous trouverez donc 35 cas de manifestations particulièrement bien argumentées.
Voici un exemple :
« En septembre 1905 le fantôme d’un Oriental m’apparut et prononça quelques mots dans une langue que j’ignorais complètement. Le 7 octobre 1905, j’ai relaté ces mots dans votre Revue (Omar tu chuddar), en demandant si quelqu’un parmi vos lecteurs était en mesure de les interpréter, et de me fournir ainsi le moyen de juger si ma vision n’était pas seulement une illusion. J’eus alors l’agréable surprise de recevoir une communication d’un homme au courant des langues orientales, qui me fit savoir que les mots en question signifiaient : « Ô homme, prends garde à ton vêtement (ou à ton enveloppe) ».


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